26 avril 2008
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Myriam sentit qu'Emmanuel tentait de s'insérer au coeur de ses hémisphères rebondis pour atteindre son orifice plissé. Alors que les lèvres de Gwenaëlle butinaient sa vallée en béance, son bourgeon érigé et buvait son nectar au coeur de son volcan bouillonnant de lave !
Elle donnait ses lèvres au plus avide, guidait Emmanuel sur le chemin de son désir et offrait le meilleur d'elle-même à la gourmandise exacerbée de sa partenaire chérie! La nuit fut un feu d'artifice, à peu près ininterrompu, avec quelques pauses rafraîchissantes sous la douche commune, ponctuée de verres de whisky. Elle augurait bien de leurs relations futures.
Il y eut un temps idyllique, au cours duquel les élans partagés étaient une suite de chassés-croisés, au gré de la fantaisie des pulsions et des désirs de chacun: Gwenaëlle et Emmanuel, Myriam et lui, les deux femmes ensemble avec un spectateur s'auto-satisfaisant et enfin le trio ! En de mémorables carrousels nocturnes,à trois, ils chevauchaient les collines et les marais du plaisir, cavalcades le plus souvent copieusement arrosées, pour apaiser la soif des désirs assouvis !
Ce qui n'empêchait nullement le couple d'avoir des activités professionnelles intenses et appréciées et Myriam de s'occuper, tout au long du jour de Marion et de Clotilde. Le déséquilibre vint, peu à peu, du fait que l'intensité des sentiments de chacun s'était modifiée, et que, chaque jour, l'amour réciproque des deux femmes grandissait. Elles avaient de plus en plus besoin de leurs regards qui se perdaient l'un dans l'autre, de la douceur de leur grain de peau sans cesse retrouvée du bout des doigts, et de leurs souffles mêlés!
Emmanuel, dans ce manège, était le plus défavorisé, et il en prenait de plus en plus ombrage. Il voulait retrouver les faveurs de Gwenaëlle, sans perdre celles de Myriam. Qui, pourtant, l'accueillait de moins en moins volontiers !
Le nuages s'amoncelaient dans le ciel du trio. Gwenaëlle s'en rendait compte et redoutait le pire! Plus les jours passaient plus elle s'éloignait d'Emmanuel. Et plus elle se rapprochait de Myriam, dont la douceur et la tendresse lui inondaient le coeur.
Le point de rupture fut atteint, le soir où, recroquevillée dans le grand lit conjugal, elle refusa les avances d'Emmanuel et, pour échapper à son insistance, courut se réfugier dans les bras de Myriam. Fou de rage et de jalousie, en la tirant par un bras,il l'extirpa du lit de la Marocaine et tenta de lui faire réintégrer leur chambre. Masse inerte, elle se faisait poids mort. Alors, par deux fois, il la gifla à la volée. Myriam tenta de s'interposer et reçut un coup de poing en plein visage!
Soudain dégrisé, il réalisa ce qu'il venait de faire et se retira, penaud, avec la conscience d'avoir perdu les deux femmes de sa vie !
En rentrant dans sa chambre, sachant que désormais, il était seul, il se rhabilla, et sortit de chez lui. En conduisant comme un automate, il se rendit dans le bar de nuit le plus proche, pour tenter d'oublier, dans l'alcool, l'affreuse scène qu'il avait provoquée. Il erra, ensuite, une partie de la nuit dans Paris et le long des quais de la Seine. Le clapotis de l'eau contre les berges, La lumière des réverbères se reflétant dans le fleuve, Le bruit du vent dans les feuilles. Ce paysage qu'il connaissait si bien et aimait tant, tout celà lui semblait gris, terne et morne.
Une immense envie de pleurer lui nouait les tripes. En rentrant, à l'aube blanchissante dans la chambre conjugale,il la trouva vide et froid, elle aussi. Il quitta la maison pour aller travailler, comme un voleur qui fuit le lieu de son crime, sans revoir Gwenaëlle ni Myriam. Et le soir venu, il dut se faire violence pour renter chez lui.
Elle donnait ses lèvres au plus avide, guidait Emmanuel sur le chemin de son désir et offrait le meilleur d'elle-même à la gourmandise exacerbée de sa partenaire chérie! La nuit fut un feu d'artifice, à peu près ininterrompu, avec quelques pauses rafraîchissantes sous la douche commune, ponctuée de verres de whisky. Elle augurait bien de leurs relations futures.
Il y eut un temps idyllique, au cours duquel les élans partagés étaient une suite de chassés-croisés, au gré de la fantaisie des pulsions et des désirs de chacun: Gwenaëlle et Emmanuel, Myriam et lui, les deux femmes ensemble avec un spectateur s'auto-satisfaisant et enfin le trio ! En de mémorables carrousels nocturnes,à trois, ils chevauchaient les collines et les marais du plaisir, cavalcades le plus souvent copieusement arrosées, pour apaiser la soif des désirs assouvis !
Ce qui n'empêchait nullement le couple d'avoir des activités professionnelles intenses et appréciées et Myriam de s'occuper, tout au long du jour de Marion et de Clotilde. Le déséquilibre vint, peu à peu, du fait que l'intensité des sentiments de chacun s'était modifiée, et que, chaque jour, l'amour réciproque des deux femmes grandissait. Elles avaient de plus en plus besoin de leurs regards qui se perdaient l'un dans l'autre, de la douceur de leur grain de peau sans cesse retrouvée du bout des doigts, et de leurs souffles mêlés!
Emmanuel, dans ce manège, était le plus défavorisé, et il en prenait de plus en plus ombrage. Il voulait retrouver les faveurs de Gwenaëlle, sans perdre celles de Myriam. Qui, pourtant, l'accueillait de moins en moins volontiers !
Le nuages s'amoncelaient dans le ciel du trio. Gwenaëlle s'en rendait compte et redoutait le pire! Plus les jours passaient plus elle s'éloignait d'Emmanuel. Et plus elle se rapprochait de Myriam, dont la douceur et la tendresse lui inondaient le coeur.
Le point de rupture fut atteint, le soir où, recroquevillée dans le grand lit conjugal, elle refusa les avances d'Emmanuel et, pour échapper à son insistance, courut se réfugier dans les bras de Myriam. Fou de rage et de jalousie, en la tirant par un bras,il l'extirpa du lit de la Marocaine et tenta de lui faire réintégrer leur chambre. Masse inerte, elle se faisait poids mort. Alors, par deux fois, il la gifla à la volée. Myriam tenta de s'interposer et reçut un coup de poing en plein visage!
Soudain dégrisé, il réalisa ce qu'il venait de faire et se retira, penaud, avec la conscience d'avoir perdu les deux femmes de sa vie !
En rentrant dans sa chambre, sachant que désormais, il était seul, il se rhabilla, et sortit de chez lui. En conduisant comme un automate, il se rendit dans le bar de nuit le plus proche, pour tenter d'oublier, dans l'alcool, l'affreuse scène qu'il avait provoquée. Il erra, ensuite, une partie de la nuit dans Paris et le long des quais de la Seine. Le clapotis de l'eau contre les berges, La lumière des réverbères se reflétant dans le fleuve, Le bruit du vent dans les feuilles. Ce paysage qu'il connaissait si bien et aimait tant, tout celà lui semblait gris, terne et morne.
Une immense envie de pleurer lui nouait les tripes. En rentrant, à l'aube blanchissante dans la chambre conjugale,il la trouva vide et froid, elle aussi. Il quitta la maison pour aller travailler, comme un voleur qui fuit le lieu de son crime, sans revoir Gwenaëlle ni Myriam. Et le soir venu, il dut se faire violence pour renter chez lui.