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11 juillet 2007 3 11 /07 /juillet /2007 08:39
Nous savons que ton ventre porte un trésor et nous savons, aussi, qui l'a déposé dans ton ventre! Tu vois, ton départ aura été bénéfique puisque les dieux ont voulu te donner le signe de la Royauté. Je les avais priés de le faire et ils m'ont éxaucée. Ce n'était pas la peine de vouloir me supplanter! L'enfant que tu portes, maintenant, est la marque certaine du rang que tu dois occuper à mes côtés, avec Sorraya pour compagne, escortée de Biri! C'est toi qui me succèdera,alors Honneur à la future reine!
Une clameur monta du cercle des compagnes de Djemilla! Aucune ne pouvait récuser la marque des dieux, mais au contraire toutes la reconnaissait et l'acceptaient. Antinéa embrassa tendrement Djemilla, Sorraya en fit autant et Biri lui sauta dans les bras. La jeune femme tremblait de bonheur et d'émotion! Jamais un pareil évènement ne lui avait paru imaginable!

A son tour elle se jeta à genoux et posa la tête sur le ventre d'Antinéa dont elle connaissait si bien les méandres inondés de senteurs océanes. D'une voix brouillée elle jura fidélité à la Reine dont elle acceptait la lourde succession, puis 'adressant à Sorraya elle lui demanda de rester auprès d'elle pour être reine à ses côtés le moment venu. Ensuite, toutes les trois se dirigèrent vers la grande nappe d'eau émeraude et ondulante qui les réunisaient toutes si souvent pour s'y tremper ensemble avec de grands éclats de rire!

Lorsque l'enfant naquit, elle vit que sa fille, petite boule bronzée aux cheveux de jais et aux yeux pâles avait la main gauche remplacée par des serres, tout à fait semblables à ceux d'Antinéa! C'était la marque des dieux, reconnue de tous!


Ce récit est terminé, j'aimerais beaucoup avoir l'avis d'au moins quelques uns de mes lecteurs, mais compte tenu du manque de réactios jusqu'alors, je n'ai que peu d'espoir d'avoir ce plaisir! A bientôt peut-être!
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11 juillet 2007 3 11 /07 /juillet /2007 08:12
Elle nageait dans le bonheur, mais avec, pourtant, la crainte qui la tenaillait de l'accueil que lui ferait Antinéa! A la nuit tombante du deuxième jour de marche, elle s'arrêta, ne pouvant suivre son amant au plus profond de la nuit! Troublée par la présence du faucon qu'elle savait proche, elle s'allongea sur le sable et ouvrit sa tunique. Se mettant ainsi, presque nue. L'oiseau s'approcha et pour l'attirer plus encore, Djemilla caressa son ventre et sa toison, entamant un geste qui fit monter le désir en elle. L'oiseau regardait intensément en tendant le cou, comme savent le faire les rapaces. Puis la caresse de Djemilla s'intensifiant, il s'approcha jusqu'à presque toucher le corps de la jeune femme qui l'espérait! Mais de son bec, il frappa seulemnt le ventre, doucement, sans lui faire aucun mal, puis il s'éloigna et reprit sa faction, laissant Djemilla achever, seule, la caresse qui la fit monter jusqu'aux étoiles!

A la fin du troisième jour, apparut, enfin, la falaise rouge! Djemilla courait prersque pour se rapprocher plus vite de la muraille de terre et de rochers, alors que le faucon, après un dernier plongeon, montait au zénith pour disparaître,ensuite, derrière la muraille! En arrivant à l'entrée de la faille qu'elle allait devoir franchir,elle sentit son bébé remuer plus fort,comme pour l'encouragerà avancer. Résolument, la jeune femme s'engagea dans le long couloir presque totalement noir. Le trajet lui semblait interminable, dans cette obscurité froide! Après un dernier coude de la galerie, elle aperçut, enfin, la lumière encore lointaine, mais douce, du crépuscule!

Au moment où elle débouchait dans l'immense amphithéâtre dont elle avait tant rêvé, son coeur se figea et ses jambes faillirent se dérober sous elle! A l'entrée se dressait la Reine, tenant la main de Sorraya, escorté de Biri! Antinéa s'approcha de Djemilla, posa ses deux mains sur ses épaules,puis se mit à genoux et posa ses lèvres sur le ventre fécondé, mais encore d'un volume discret. Autour de la reine se tenaient, en cercle, toutes ses copmpagnes qui se mirent à moduler des "you-yous"de joie comme le font les femmes arabes dans les grandes circonstances, gaies ou tristes.
Lorsque le calme revint, Antinéa s'adressa à Djemilla pour lui dire:-" Tu vois que nous sommes toutes là pour t'accueillir et te manifester notre joie de te retrouver!
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11 juillet 2007 3 11 /07 /juillet /2007 07:45
Elle était seule, personne ne pouvait rien savoir, la nuit était venue et les étoiles scintillaient comme pour faire une voûte de bonheur à sa maternité naissante! Rentrée chez elle, mais sans miroir pour regarder son visage, elle contemplait, en revanche, son corps élancé, musclé comme celui d'une panthère, sans rien dévoiler du merveilleux secret qu'il abritait!
Allongée sur sa natte, elle pleura de nouveau, tout en cherchant à entrer en communication avec l'esprit d'Antinéa qui avait tant de puissance télépathique, la suppliant de lui envoyer le faucon pour qu'elle puisse revenir dans le bonheur auprès d'elle. Même si elle redoutait les réactions de la Reine en apprenant l'incroyable évènement qui venait de se produire!

Dès le lendemain, elle recommença à scruter le ciel avec ferveur et espoir. Pendant une semaine, il resta désespérément vide! Puis un matin, alors qu'elle traversait la palmeraie, levant les yeux par habitude, elle vit la formme noire tant attendue planer au dessus d'elle! Elle poussa un cri et se mit à courir vers les dunes, le coeur battant! Son amant planait au dessus d'elle, exécutant des cercles et perdant de la hauteur à chaque tour! A genoux sur le sable, elle le regardait descendre jusqu'à ce qu'il vienne l'effleurer de son aile, avant de prendre la direction du Nord, pui de monter en flèche, vers le zénith!

Djemilla était folle de bonheur, mais avant de partir, elle voulut accomplir un acte primorddial pour elle. S'adressant au faucon qui planait, maintenant assez bas, elle lui cria: -"Attends-moi, je reviens:"Puis en courant comme une folle et trébuchant dans le sable,elle se dirigea vers la maison de ses parents, y entrant sans s'annoncer en faisant voler la porte d'un coup d'épaule! Son père et sa mère étaient dans la pièce principale. S'arrêtant sur le seuil, elle leur dit:-"Je m'en vais d'ici pour toujours! Toi, mon père, tu m'as maudite pour des actes que je n'ai jamais commis, mais avant de partir, c'est moi qui vous maudis pour votre méchanceté et vos calomnies! D'une pulsion instinctive, Djemilla, en les regardant avec colère, cracha sur le sol avant de sortir en courant pour rejoindre le faucon qui l'attendait au-desus des dunes.  Ensemble,la femme et l'oiseau se mirent en route vers le Nord.
Les dunes succédaient aux dunes et Djemilla les franchissait sans aucune fatigue. Malgrré son état, elle avait l'impression de voler, comme son amant!
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10 juillet 2007 2 10 /07 /juillet /2007 06:31
Bien sûr, de tout celà, Djemilla ne savait rien, retournée à la vie primitive de son adolescence, Approvisionnée par le Marabout qui avait aussi fait des émules dans le village. Des gens qui, par amitié pour le jeune femme ou par reproche contre ses parents rétrécis par l'âge et la maladie, déposaient discrètement devant sa porte, qui un poulet rôti, qui des oeufs, des carottes, des navets ou une belle kesra bien dorée et croustillante! Reconnaissante de tant de chaleur humaine, mais sans avoir à qui dire merci, elle chargea le Marabout de le faire à sa place, mais ne remit jamais les pieds chez ses parents, sans en éprouver ni chagrin, ni remords!

Elle vivait en Spartiate dans sa mechta retapée, mais dans un confort qui se limitait à une natte pour dormir, un coffre en bois, une lampe à pétrole, un trou dans le sol servant de foyer pour disposer le khanoun contenant la semoule à cuire, ou les légumes offerts anonymement. Le Marabout veillait sur elle pour s'assurer qu'elle avait de quoi se nourrir décemment et lui avait même prêté une paire de ciseaux pour qu'elle puisse se couper les cheveux très courts comme elle aimait, et qui lui donnait cette beauté d'un visage dévoilé aux yeux de braises, inimitable dans ce coin retiré du désert.
Chaque soir, à la tombée du jour, elle quittait l'oasis pour se retrouver seule au milieu des dunes et profiter de la douceur du soir avant le froid de la nuit. Mais, surtout, pour guetter l'éventuel retour du faucon! Elle se souvenait avec un trouble qui inondait son intimité de son accouplement avec l'oiseau, qui la comblait de fierté et de bonheur!

Et soudain, un soir, dans la solitude des dunes, dont l'odeur du sable encore chaud la comblait, le ciel lui tomba sur la tête! Assise sur une dune encore tiède, et pensant à son amant, elle sentit quelque chose bouger dans son ventre! Elle crut d'abord à une fausse impression, sans oser y attacher trop d'importance, mais le mouvement se reproduisit peu après! Djemilla crut sentir son coeur se décrocher tant son émotion était forte! Se levant, d'un bond, ouvrant sa tunique pour regarder son ventre et sa forêt touffue qui n'avaient pas encore changé de forme,elle rit! Le mouvement se reproduisit une troisième fois! Alors, ne doutant plus, Djemilla comprit que le faucon l'avait fécondée! Debout, à demi-nue, car sa tunique s'était ouverte, elle hurla de bonheur et d'émotion, puis s'écroula, en larmes sur le sable! La joie la submergeait!
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10 juillet 2007 2 10 /07 /juillet /2007 06:04
Alors que tout au long de ton activité, tu n'avais cessé d'augmenter ton salaire sans penser à celui des autres, Tout en te faisant attribuer des masses de stock-options! Ensuite, pour couronner le tout, tu t'es fait verser des indemnités de départ pharaoniques, sans doute pour te remercier d'avoir plongé la Société dans la ruine et honorer tes mérites de brillant meneur d'hommes et de Société! Aujourd'hui, vois-tu, ta boulimie d'argent va tourner à l'apothéose, jusqu'à ce que tu aies la juste récompense de tes talents!

Pendant ce discours, Sorraya avait sorti de la voiture un entonnoir et un gros sac de maïs et le matériel nécéssaire pour l'engraissement des oies. Le Morpion suait de peur. Le dos appuyé contre le tronc, il vit Antinéa lui pincer les narines pour lui faire ouvrir la bouche où Sorraya enfourna l'entonnoir. Et s'aidant l'une l'autre, elles entamèrent le gavage d'une oie d'espèce un peu particulière et peu à la fête à ce moment là! Cette oie là, on ne la mettrait oas au four au moment de Noël et on ne mangerait pas son foie! Le gavage mit l'homme au bord de la syncope, mais le traitement ne suffisait pas! Après un si bon repas, il fallait un dessert! Nez pincé, il dut avaler le contenu de deux grand pots de cette pâte de noisette et chocolat, dont raffolent les enfants et qui les rend obèses!

Le Morpion était presque en agaonie lorsque les deux femmes le ramenèrent au bord de l'étang. Jambes scotchées, mains liées derrière le dos et baillonné, elles le tirèrent sur le ventre jusque dans l'eau, peu profonde, mais la tête plongée dedans. Leur tâche accomplie, elles effaçèrent leurs traces et se retirèrent en quittant la propriété par l'extrêmité opposée au manoir, fonçant, au plus vite hors de la zonz qui allait devenir chaude!

Si personne ne venait à son secours très rapidement, c'en serait fini du Morpion et de ses stocks options! La nuit étant tombée,ce fut le cas. Et la photo de son cadavre dans l'étang fit la une de bien des journaux d'Europe et même du monde! Il se trouva quelques escrocs du monde des affaires pour se sentir des frissons dans le dos en voyant cette photo, sans savoir de qui il fallait se protéger pour éviter pareille mésaventure!
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9 juillet 2007 1 09 /07 /juillet /2007 08:28
Il accepta, donc, avec empressement l'annonce de la visite de deux inspectrices des Beaux-Arts et des Monuments Historiques, désireuses de visiter le bâtiment et les terres attenantes.
Au jour dit, il reçut donc Antinéa et Sorraya avec les honneurs, leur offrant un agréable déjeûner, mais sans plus, car il était pingre et ne voulait pas se rruiner en frais de bouche! Le repas terminé, ils entamèrent la visite détaillée de la maison, de fonds en combles, avant de demander à visiter, également, les terres attenantes à la maison.
On était, déjà en fin d'après-midi et le soleil déclinait derrière les nuages abondants ce jour là. Il faisait déjà sombre sur le chemin cahoteux suivi par la voiture tout terrain louée pour l'occasion par Antinéa. Le "Morpion" faisait les honneurs de son bien, mal acquis,vantant la beauté des arbres, parfois centenaires, et le charme du petit étang, bordé de roseaux où s'ébattaient toutes sortes de gibiers d'eau.

A l'endroit choisi, où le bord de l'étang formait une petite plage de terre et l'autre côté du chemin était bordé de taillis et de grands arbres, Antinéa demanda à Sorraya, devenue chauffeur, pour l'occasion, d'arrêter la voiture pour admirer les lieux en marchant un peu à pieds. Elle descendit et se dirigea vers la petite plage de terre humide, suivie par "Le Morpion" qui ne se tenait plus de fierté de pouvoir montrer ses canards sauvages tortillant du croupions sur l'eau verte et venus là pour pondre avant de reprendre leur vol vers d'autres cieux!
Au moment où il allait raconter les raisons de cette halte des cols-verts sur son territoire,le tranchant de la main d'Antinéa le cueillit à la base du nez. Manchette redoutable et souvent assassine!
L'homme s'effondra le nez dans la boue, et aussitôt les deux femmes, en le tirant à travers les fourrés, allèrent l'adosser à un gros chêne avant de l'entraver en le transformant en saucisson. Puis elles attendirent un bref moment avant de le voir reprendre ses esprits. Il ne pouvait pas parler mais ses regards trahissaient sa détresse et son angoisse. Antinéa, campée devant lui, les jambes écartées, lui expliqua les raisons de sa désagréable situation!
-"Pendant des années tu as dirigé une grosse Société avec tant de maladresse et d'incompétence que tu l'as mise en position de faillite!
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9 juillet 2007 1 09 /07 /juillet /2007 08:03
Dans une Société qui ne cessait de perdre de l'argent! Et arrivé,vaille que vaille jusqu'à l'âge de la retraite, soutenu par un conseil d'Administration aveugle et, surtout complice, il avait décidé, comme cadeau de fin de carrière de s'attribuer, en plus,des indemnités de départ pharamineuses. Tout celà sans que l'Etat ni les actionnaires ne réagisent autrement que par de vagues protestations!

En apprenant celà, le sang d'Antinéa s'était mis àbouillir, même si elle savait que le"Morpion" était loin d'être le seul dans son cas. Mais elle jugea qu'il fallait faire un exemple quand ce ne serait que pour faire peur aux autres et décida d'intervenir personnellement avec Sorraya comme équipière.
Le"Morpion" s'était déjà retiré sur ses terres acquises avec l'accumulation des moyens financiers scandaleusement prélevés, pour y jouir d'une retraite dorée totalement imméritée, alors que la Société qu'il avait dirigé, s'enfonçait dans les méandres de la menace de faillite et de la reprise, à bas prix, par des capitaux étrangers. Entraînant une restructuration qui mettrait sur la paille des milliers de membres du personnel dont certains avaient fait presque toute leur carrière dans l'entreprise!
Le"Morpion" avait acquis une très belle gentilhommière en Sologne, entourée de plusieurs hectares de bois, de terre et d'un petit étang. la maison était superbement meublée et équipée pour y vivre une retraite plus que douillette et y recevoir ses amis.
Pour la mise en oeuvre de son projet, Antinéa procéda, un peu comme Nadia et Sarah l'avait fait pour ridiculiser "l'Enarcon", devenu la proie des abeilles,mais avec l'idée d'aller plus loin dans le châtiment.
Le" Morpion", lui, reçut un courrier, émanant, apparemment du service des Monuments Historiques,selon lequel, le Conservateur en chef s'interêssait à sa gentilhommière pour, éventuellemnt la faire classer. Fat comme il l'était, le"Morpion" ne se sentait plus de fierté de pouvoir annoncer qu'il vivait dans une demeure historique, sans compter, pour lui, l'avide de dollars, la plus value donnée à son patrimoine par une telle classification!
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8 juillet 2007 7 08 /07 /juillet /2007 09:06
La jeune femme, pleine de reconnaissance, se pencha et prit la main du marabout pour y poser ses lèvres. Sans un mot de plus, le vieil homme récupéra son couffin et disparut. Elle vécut, ainsi, plusieurs semaines, en se retrempant dans l'atmosphère qui avait été celle de toute son enfance et de son adolescence, se baignant dans le petit lac de l'oasis au plus fort de la chaleur du jour, et fréquentant, assidument, les animaux qui vivaient là un peu comme au paradis! Mais chaque jour elle avait davantage envie de retrouver Antinéa, Sorraya et Biri. A tout moment de la journée, elle scrutait le ciel avec l'espoir de voir apparaître la grande ombre de son amant ailé, se découpant sur le bleu du ciel, mais rien ne venait!

La reine Antinéa ne regrettait pas d'avoir chassé Djemilla: Il y allait de l'intégrité de son autorité! Mais elle souffrait de son absence parce qu'elle était obligée de reconnaître qu'elle en était amoureuse, bien plus, que de ses autres compagnes. Et aussi parce qu'elle avait perdu une remarquable guerrière! Alors elle tentait de se consoler en attirant Sorraya dans ses bras, mais n'éprouvait pa, avec elle, les mêmes sensations que celles vécues avec Djemilla! Même si elles
avaient des corps identiques, une même intensité de désir et la même saveur lorque lui coulait jusque dans la gorge, la liqueur du plaisir jaillissant en longues coulées océanes d'une vallée aux senteurs marines!

Mais ce fut à cette époque qu'elle eut connaissance des agissements scandaleux d'un homme que, tout de suite, elle baptisa" le morpion!". Sinistre parasite de la société, vivant de sa gloutonnerie financière, aux depend des autres! Un brillant début de carrière et beaucoup de copinage et de cooptation l'avaient amené jusqu'à la direction générale d'une très importante Société d'Etat. Là où, comme beaucoup de hauts fonctionnaire et de dirigeants, il avait atteint son niveau d'incompétence!
Malgré les conseils de ses proches collaborateurs,orgueilleux et obstiné comme il l'était, il s'était entêté à mener une politique de l'entreprise qui, au fil des mois et des années l'avait menée à la ruine! Pendant son règne, il n'avait cessé d'augmenter son salaire et de s'attribuer des"stocks options, mais seulement à lui!
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8 juillet 2007 7 08 /07 /juillet /2007 07:58
Elle n'avait ni faim ni soif et n'emporta rien que le souvenir de deux vieillards furieux et se croyant couverts de honte! Elle quitta la maison sans même avoir embrassé sa mère et s'éloigna du village pour aller dormir sur la dune. Dans l'obscurité de la nuit sans lune, elle ne vit pas que le faucon était là, sur la dune voisine et veillait sur elle! Et, une fois endormie, elle ne sentit pas qu'il était venu s'étendre sur elle pour lui communiquer sa chaleur et la protéger du froid; Mais reprenant son essor avant qu'elle ne se réveille aux premiers rayons du soleil.
Au matin,elle dut se chercher un abri pour les jours suivants, tout en pensant avec nostalgie à Antinéa at à Sorraya. Elle avait envie de courir les rejoindre, mais l'idée de faire de la concurrence à la Reine ne lui était pas sortie de la tête, surtout qu'avec Sorraya auprès d'elle, elle savait qu'a deux, elles pouvaient être de redoutables meneuses de l'équipe formée par Antinéa, tout en se contentant d'être son adjointe, mais ce que la Reine n'accepterait, certainement pas!

En attendant, elle trouva un abri sous la forme d'une mechta abandonnée et en partie en ruines, mais qu'elle pourrait retaper et rendre habitable. Elle avait déjà commencé à le faire lorsqu'elle vit s'approcher la grande silhouette maigre d'un homme vêtu d'une gandourah blanche et d'un turban. Il tenait un couffin à la main. Djemilla reconnut tout de suite, le marabout qui, chaque jour, appelait à la prière les disciples de Mahomet, prophète d'Allah. Le vieil homme fit signe à Djemilla de venir le rejoindre. Elle le salua avec défèrence, puis elle le vit ouvrir son couffin qui contenait une petite marmite en terre pleine de semoule cuite,trois poissons séchés, des dattes et une récipient contenant du lait de chamelle. En plus de la nourriture il avait apporté une lampe tempête!
Le vieli homme dit qu'il était au courant de son retour et de l'accueil que lui avait réservé ses parents! Mais il la connaîssait depuis sa naissance et il était certain qu'elle n'avait pas été en ville pour y vendre son corps, mais, au contraire pour y faire, sans doute, du bien!
Dans une sorte d'incantation, il expliqua que les parents de Djemilla étaient vieux, que la cécité de son père l'avait rendu hargneux et agressif, et qu'il ne fallait pas trop lui en vouloir!Mais il ne voulait pas la voir mourir de faim, et pour celà, il lui apporterait régulièrement de la nourriture.
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7 juillet 2007 6 07 /07 /juillet /2007 10:01
Elle s'endormit en pensant à ce qui venait de se produire, après avoir glissé une de ses mains entre ses cuisses,pour y recueillir un peu des liqueurs mélangées et d'en goûter la saveur avec délice! Pour la première fois depuis de longues heures, elle sourit et caressa son épaule déchirée!
A la fin du troisième jour, se profilèrent à l'horizon les premiers palmiers de son oasis natale! Son coeur se mit à battre, car elle redoutait l'accueil de ses parents et n'avait aucune envie de les revoir!
Arrivé à proximité des palmiers, le faucon monta en chandelle dans le ciel devenu d'un bleu sombre, presque noir, puis piqua droit sur elle, la frôlant d'une aile au dernier moment et virant au ras du sol pour s'enfuir en direction du couchant. c'était l'adieu de l'oiseau à sa maîtresse!
Lorsqu'elle pénétra dans l'oasis, la nuit était tombée, mais elle reconnaissait chaque arbre, chaque touffe, chaque pierre. rien n'avait changé! Arrivée devant la porte, de sa maison elle hésita avant de frapper. La porte s'ouvrit en grinçant sur la silhouette de sa mère, à peine éclairée par la lumière d'une lampe tempête. Elle la trouva vieillie et il lui fallut s'avancer jusqu'au seuil pour être reconnue! Alorts que sa mère poussait un léger cri avant de s'effondrer sur le sol. Entendant du bruit, son père demanda:-"Qui est là?" La gorge nouée elle se nomma. En l'entendant son père porta sa main à sa poitrine, comme pour comprimer une douleur et s'avança en tendant les bras. Ce fut son seul geste de tendresse qui donna l'occasion à Djemilla de s'apercevoir que son père était devenu aveugle!

Une fois sa mère remise, il y eut une explosion de colère des parents contre leur fille, partie sans un mot, trois ans plus tôt et sans avoir donné de nouvelles depuis lors! On la traita de putain car ils pensaient qu'elle était partie pour vivre dans une ville et y vendre son corps. Ne voulant pas raconter ce qu'elle avait vécu, elle les laissa dire et entendit son père conclure:-" Puisque tu es partie tout ce temps pour aller perdre ton âme et salir ton corps en écartant les cuisses pour l'argent d'hommes étrangers, je ne peux pas te garder sous mon toît! Je te chasse et je te maudis! Voici de l'eau et de la kesra pour ce soir! Demain, tu te débrouilleras!"
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