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21 juillet 2007 6 21 /07 /juillet /2007 11:50
Blandine se sentit désemparée en écoutant les propos de Myriam: Ainsi elle avait eu raison de penser que son amie, pour tenir sa promesse faite en prison, avant d'avoir connue Blandine intimement, avait imaginé comme tout à fait possible le fait qu'elles vivent en trio amoureux!
C'était une solution et une vie à laquelle Blandine n'était pas du préparée et qui ne la séduisait guère, même si elle sentait que d'avoir des relations intimes avec Juliette, si séduisante, ne lui déplairait pas vraiment! Mais elle ne se sentait pas capable de tomber amoureuse de la noire comme elle l'était de Myriam!

A la fin du repas, Myriam la prit à part pour lui demander si elle accepterait de la voir aller prendre une douche, en duo, avec Juliette et de la suive ensuite dans sonlit, au moins une partie de la nuit, en signe d'accueil et de bienvenue? Blandine eut un sursaut, un pincement au coeur et un mouvement de révolte qui allait la pousser à refuser, lorsque Juliette fit irruption dans la pièce et d'un ton de Princesse Camerounaise qui ne semblait pas vouiloir supporter la contradiction, proposa autre chose:

-" Mes chéries, puisque vous m'offrez si gentiment l'hospitalité et que nous sommes appelées à vivre très près les unes des autres, je vous suggère, après ce succulent dîner, que nous fassions intimement connaissance, en nous serrant un peu toutes les trois sous la douche et en nous découvrant ensuite sur le grand lit de Blandine qui est assez vaste pour celà! Avant que j'aille dormir sur le canapé du séjour, en attente, pour les autres soirs de l'une ou de l'autre de vous auprès de moi,selon notre bon gré! Qu'en pensez-vous?"

Lz silence lui répondit,d'abord.Même si Myriam était tout à fait conquise par cette idée, ce qui n'était pas du tout le cas de Blandine qui trouvait l'attitude de Juliette, pour le moins dirigiste et cavalière! Et considérant que c'était Myriam qui était responsable de la situation, elle voulut marquer son autorité de propriétaire des lieux!
Tout en s'approchant de Juliette, avec un grand sourire et une main tendrement posée sur son épaule, elle suggéra:
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21 juillet 2007 6 21 /07 /juillet /2007 11:18
Ou bien était-ce la superbe panthère noire qui, privée de ses amants et peu désireuse de rester chaste au fond de sa prison,s'était laissée séduire et apprivoiser par sa codétenue pour découvrir et goûter le charme des étreintes lesbiennes! Et pour assouvir sa soif de  sexualité vécue? Les explications de Juliette concernat la gentillesse de Myriam avec elle n'éclairaient pas Blandine sur la question. Mais la beauté de la Camerounaise et sa manière de regarder Myriam, ne laissait aucun doute sur la qualité et l'intensité des échanges vécus entre les deux femmes dans la moiteur intime de leur cellule!

Ce qui inquiétait Blandine encore davantage, c'était de ses demander ce qu'il allait advenir de ses relations intimes avec Myriam, qui, sans la prévenir, avait offert l'hospitalité, chez elle, à Juliette? Ce qui laisserait supposer qu'elle envisageait une vie en trio, puisque la noire n'avait, du moins dans l'immédiat,aucun refuge ou habiter et se reconstruire. Ses anciens amis lui ayant tous tourné le dos à la suite de son incarcération! Et qu'allait-il se passer, la nuit venue? Blandine et Myriam faisant lit commun, Juliette allait-elle accepter d'être reléguée en solitaire sur le canapé du séjour, elle qui avait vécu, comme un princesse noire adulée, tous les derniers temps avant son arrestation! Mais que pouvait-on faire d'autre? Il était peu envisageable  de transformer le grand lit qu'elle pratageait, à l'aise,avec Myriam, en champ de bataille pour trois femmes en émoi! Et d'ailleurs, elle n'y tenait pas! Même si elle reconnaissait la beauté de Juliette, et imaginait que ses élans devaient être plus que troublants, et même dévastateurs. Mais si elle était, maintenant, amoureuse de Myriam, elle n'avait pour Juliette que de l'admiration teintée de trouble à l'idée de se perdre dans les méandres noirs et corail de sa féminité!

Myriam vint la tirer de sa perplexité à la fois morose et troublée en proposant de préparer un bon dîner pour accueillir dignement Juliette. Tout en faisant remarquer, l'air de rien, que le canapé du séjour pouvait,facilement accueillir deux personnes! Alors pour qu'aucune des trois ne souffre de la solitude au cours des nuits, elles pourraient se relayer les unes auprès des autres, ce qui donnerait à Blandine,l'occasion de découvrir les charmes de Juliette et, à elle-même de retrouver l'intime cohabitation qu'elle avait partagée en cellule avec sa codétenue!
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19 juillet 2007 4 19 /07 /juillet /2007 07:09
Toutes les trois réunies dans la cuisine, elles préparaient le dîner que Blandine s'efforçait de rendre le plus raffiné possible, pendant que Juliette commençait à raconter sa vie avec force détails et éclats de rire!
Née au Cameroun et fille d'un chef local, elle avait fait des études chez les religieuses africaines puis avait préparé une grande école à Yaoundé, avant de venir en France pour s'y intégrer une fois reçue. Elle était l'aînée d'une famille de dix enfants et ses parents vivaient encore dans un petit village au centre du territoire dont son père était le chef local.
Elle avait vingt deux ans comme Myriam, mais la comparaison s'arrêtait là, car à Paris, grâce à l'aide du Gouvernement de son Pays, elle avait mené une vie d'étudiante bourgeoise et aisée, fréquentant les milieux plutôt huppés de la capitale et très sollicitée en raison de sa grande beauté et de son intelligence brillante. Menant la grande vie, elle sortait beaucoup et s'était laissée entraîner sur les chemins de la drogue dont elle était devenue accro!
Elle racontait tout celà avec une franchise et un naturel désarmant, mais Blandine crut bon de l'interrompre quand elle commença à raconter, avec force détails, ses bonnes fortunes avec des garçons de la haute bourgeoisie, friands d'exotisme et de beauté africaine. En ajoutant des commentaires assez ironiques sur leurs anatomies comparées à celles de ses compatriotes!

Myriam semblait un peu gênée en attendant la suite. Car Juliette dépendante de la drogue, ne pouvant plus assumer les dépennses de sa propre consommation était devenur dealer, aux côtés de l'un de ses amants parisiens, et arrêtée au cours d'une perquisistion chez lui! Le garçon l'avait, ignoblement dénoncée comme la principale responsable du réseau, ce qui lui avait valu, après le passage devnt le Tribunal, d'être incarcérée dans la prison où elle avait eu Myriam comme codétenue!

En les voyant ensemble, si décontractées et sûres d'elles, avec en plus des clins d'oeil de complicité et de tendresse, Blandine, un peu inquiète se demandait laquelle était dominante de l'autre? Etait-ce Myriam qui, dans le secret de leur cellule avait initiée Juliette aux caresses entre femmes?
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19 juillet 2007 4 19 /07 /juillet /2007 06:34
Bien guidée par son amie, elle avait appris à chevaucher, à enfourcher, à plonger jusqu'au plus profond du corps de sa partenaire, qui, elle, au cours d'une soirée encore plus intense que les autres avait forcé le barrage de son hymen au moment où Blandine, écartelée et béante avait murmuré:-"Prends-moi toute entière! Je veux que ce soit toi qui fasse de moi une femme libérée!

L'une comme l'autre avaient un peu l'impression d'avoir conquis un petit morceau de paradis et elles se roulaient avec délice dans le bonheur! Aimer et se savoir aimée était pour Blandine une merveilleuse découverte qui la menait, chaque fois, à bride abattue vers des orgasmes géants. D'autant plus, qu'une fois son instinct débridé, son corps avait réagi en faisant d'elle une femme fleuve qui inondait sa partenaire et leur environnement des flots de son plaisir!

Et puis un soir, en rentrant un peu plus tard de la Faculté, elle avait eu la surprise de trouver Myriam en grande conversation avec une immense gazelle noire au regard de braise et à la dentition éblouissante.
Sans en parler à Blandine, Myriam pour tenir sa promesse, avait envoyé son adresse à Juliette, encore captive pour quelques temps, au moment où elle-même avait quitté la prison. En lui disant qu'elle vivait chez une amie, mais que la promesse tenait toujours et qu'elle vienne la rejoindre le jour même de sa sortie.
Blandine devinait une certaine gêne dans le regard et le comportement de Myriam qui, debout et un peu tendue, lui expliquait que c'était bien la Juliette dont elle lui avait parlé et qui avait été sa codétenue en prison. Alors que Blandine enregistrait dans sa tête, mais avec un petit pincement au coeur -" Codétenue et amante!"
Malgré tout, elle ne pouvait tenir rigueur à sa tendre amie  des amours qu'elle avait pu vivre avant de la connaître. D'autant moins que Juliette était, physiquement, une pure splendeur et avait l'air d'une femme fort sympathique et souriante, mais d'un sourire un peu carnassier! Elle ne pouvait donc pas faire autrement que d'accueillir la nouvelle venue en y mettant toute sa bonne humeur et son hospitalité! Elle s'étonna même, que Myriam n'ait pas songé à lui offrir à boire, allant chercher une bouteille de champagne, alors que Myriam se justifiait en disant:-'Nous t'attendions!
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18 juillet 2007 3 18 /07 /juillet /2007 09:23
Alors leurs élans prirent le galop! Elles se dévorèerent jusqu'au coeur de vallées noyées, en échangeant leurs liqueurs en un cascade de baiser profonds. De gémissements en halèrements, elles montèrent presque ensemble vers le Nirvana, alors que, chose rare pour une néophyte, Blandine y était remontée une seconde fois avant de s'effondrer, haletante, sur sa partenaire!
Le lendemain, à l'heure du café, de grands cernes mauves soulignaient leurs paupières. L'une et l'autre se sentaient parfumées des relents de leus élans et leurs regards se noyaient de tendresse et de la reconnaissnce du plaisir apaisé! Une fois la douche prise en commun terminée, elles se quittèrent pour aller vivre leur journée de Faculté pour l'une et de bureaux à faire pour l'autre. Myriam y retrouvait les mêmes sollicitations qu'elle avait toujours connues en exerçant ce métier, sans y attacher autrement d'importance, mais sans vouloir, non plus; vexer personne, sollicitattions qui étaient à peu près les mêmes pour Blandine, au coeur dr la Faculté où elle se noyait dans le travail pour ne pas être attirée par les sirènes de la tentation, d'ailleurs peu attirantes, étant donné l'attachement qu'elle avait, maintenan, pour Myriam!
Le soir,elles confrontaient leurs journées, tout en consacrant une partie de la soirée à une séance d'alphabétisation que Myriam avait demandée à son amie de lui consacrer pour pouvoir augmenter sa connaissance du Français, de son orthographe et de sa grammaire. Avec l'intention de passer des examens et concours pour pouvoir grimper dans la hiérarchie administrative. Mais c'était en attendant avec impatience le moment où elles se retrouveraient nues en enlacées sur le grand lit aux effluves océanes mêlées à celles de la lavande!
La vie se déroula pendant quelques semaines en forme de lune de miel! L'amour de Blandine, qui, au début, avait été timide et hésitant rattrapait, à grands pas, celui de Myriam, même si celui-ci tournait à l'adoration! Sans pour autant que l'une ou l'autre ne néglige leurs occupations d'études et de travail. Blandine avait senti son corps s'épanouir sous les caresses de Myriam et elle avait progressé de manière spectculaire dans le domaine du partage des gestes et des initiatives, comme si toutes les fibres de son cors et de sa sexualité voulaient rattraper le temps perdui en explosant tous azimuts!
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18 juillet 2007 3 18 /07 /juillet /2007 08:45
Myriam devina que ses doigts ne pourraient pas aller bien loin dans la grotte, maintenant béante. Ils butèrent, en effet,sur l'hymen sans chercher à le forcer, tandis que Blandine, le corps en arc de cercle, était secoué de soubresauts et se mordait les lèvres  pour ne pas ameuter les foules.  Il lui était déjà arrivé de connaître les prémices du plaisir en faisant sa toilette et plus récemment, sous les doigts de Myriam, mais jamais elle n'aurait pu se douter que la jouissance pouvait atteindre des sommets aussi ravageurs. Jamais elle n'oublierait cet instant qui la laissait pantelante et inondée,après que l'ouragan se soit éloigné!

Même inexpérimentée, comme elle l'était, quelque chose lui disait qu'il lui fallait offrir en échange à Myriam aumoins un peu du plaisir qu'elle venait d'éprouver! Mais elle avait peur d'être maladroite et de ne pas savoir apporter à sa partenaire tout ce qu'elle était en droit d'attendre de leurs échanges. Myriam, elle aussi pleine de désir et d'envie de caresses, vint au devant de ses hésitations en se basculant sur le lit pour se trouver tête-bêche avec Blandine. Mettant ainsi, sa vallée luisante à portée de gestes attendus, tout en plongeant, elle-même, son visage entre les cuisses de sa partenaire,pour s'engluer de la liqueur née de son orgasme, mais aussi et surtout, pour lui montrer comment il fallait agir sur son Yoni en béance!

Blandine avait le visage pratiquement collé contre la toison luisante de son amie, enveloppée par les effluves troublants que dégageait le sexe offert, en attente de caresses. Jamais elle n'aurait osé imaginer se trouver, un jour, dans une telle situation! Et l'idée d'imiter les gestes de Myriam, la remplissait d'appréhension, pour ne pas dire de dégoût! Elle osa pourtant, et fut agréablement surprise par la saveur marine et alcaline de la liqueur s'épanchant de la faille ouverte et brûlente! Myriam gémit sous l'effet de la caresse tant attendue; Et, sous l'emprise d'un désir éxacerbé, plongea un doigt, noyé de cyprine, au coeur de l'anneau plissé qui palpitait sous son nez. Blandine, d'abord surprise, trouva le geste plus qu'agréable et, du coup, tout en emprisonnant la tigelle raide de désir entre ses lèvres, elle osa insinuer deux doigts, eux aussi glissants, au coeur de la béance de Myriam qui rugit de plaisir et lui inonda le visage, au bord de la jouissance totale!
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17 juillet 2007 2 17 /07 /juillet /2007 05:57
Myriam se pencha sur ses doigts pour y humer le troublant parfum du plaisir qu'elle avait su lui procurer tout en la regardant dormir un long moment avant de la rejoindre dans la someil. Elle savait, par expérience, qu'une fille ne peut pas accéder, du jour au lendemain, à l'extase totale, et elle voulait initier Blandine progressivement à tous les gestes qu'elle n'avait jamais partagé avec personne, mais dont elle savait qu'elle mourait, maintenant, d'envie après avoir été chaste si longtemps. En lui faisant découvrir,ainsi, les prémices du plaisir elle allait très vite la conduire jusqu'aux élans de l'explosion totale! Le lendemain,au réveil, assises, presque nues et encore pleines de sommeil, elles se regardaient, avec tendrese en buvant leur café.

Ainsi commença leur vie commune faite d'un mélange de tendresse et de désir encore naissant chez Blandine et totalement épanoui chez celle qui était devenue sa compagne.
Une heure plus tard, Blandine partait pour la Faculté et Myriam pour les bureaux de l'ANPE, se mettant, déjà, à la recherche d'un travail pour essayer d'être le moins longtemps possible à la charge de sa compagne. Par chance, iune semaine plus tard elle avait retrouvé un poste de technicienne de surface dans une grande administration! Ce fut la joie et l'occasion, pour
Blandine de proposer un festin arrosé de champagne!

Après le dîner et la douche, étendue,côte à côte en se racontant leur journée, les doigts et les lèvres de Myriam se firent tendres, courant sur le visage et batifolant sur le corps de Blandine. Puis le baiser se fit voyageur et descendit, d'abord,vers les seins, jamais encore soumis à pareille fête, et dont les pointes se dressèrent sous l'action d'une langue habile. Elle s'y attarda un long moment avant de continuer son voyage jusqu'au nombril.

Peu à peu, le corps de Blandine s'embrasait et lorsque le visage de Myriam s'insinua entre ses cuisses pour atteindre la vallée déjà luisante, elle se sentit d'abord plonger dans un abîme de douceur et d'onctuosité avant que la langue et les doigts n'atteignent la tigelle qui, alors, jaillit de son abri! La houle avait envahi ses reins, elle descendit encore plus bas dans le gouffre du désir, qui peu à peu la mettait en béance, et soudain remonta en flèche vers le plaisir entrain d'éclore avant d'exploser dans un cri sous l'action d'une langue devenue fouineuse et mordilleuse!
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17 juillet 2007 2 17 /07 /juillet /2007 05:23
Elles en étaient là, l'une et l'autre,en sortant nues et encore humides de la douche, alors que Blandine entraînait Myriam dans sa chambre où elles se retrouvèrent face à face, l'une avec une émotion pleine d'impatience, l'autre avec trouble, et les deux avec désir! Blandine précisa:
-"J'avais prévu de te proposer le canapé dépliant du séjour, mais vu ce que nous venons de partager, je pense que nous serons mieux sur ou dans mon lit!"
Elles s'embrassèrent encore et encore avant de se retrouver étendue côte à côte sur le grand lit dont les draps sentaient la lavande! Myriam s'allongea sur le côté, en appui sur un coude, et en regardant Blandine murmura"je t'aime!" Blandine sans répondre, prit la main de sa partenaire et, avec le désir et l'impatience de s'initier aux vrais ébats amoureux, la glissa entre ses cuisses. Toujours sans se quitter des yeux, l'une attendait avec émotion et l'autre commença à faire bouger ses doigts dans le nid chaud et moite qui s''offrait à eux, alors qu'en se basculant un peu, Myriam accompagna son geste d'un baiser tendre qui devint très vite fièvreux et intense!

Mais Myriam ne voulait pas faire parcourir à Blandine tous les méandres de la volupté dès le premier soir, et préféra guider son amie sur le chemin des caresses plus légères et partagées. Intimidée et un peu maladroite, Blandine essayait d'imiter les gestes de Myriam et de les pratisquer sur le corps de sa partenaire qui s'ouvrait aux caresses reçues avec un trouble grandissant!
Au bout d'un moment, les gestes de Blandine devinrent suffisamment précis et efficaces pour faire monter le désir de Myraim jusqu'à son sommet et, en soupirant de plaisir, elle jouit sur les doigts de Blandine émerveillée d'avoir su être aussi efficace et réclamant à Myriam de lui offrir les mêmes élans!
-"Pas encore, mon amour, laisses moi le temps de faire de ton corps l'instrument completr du désir et de le transformer en fulgyrant plaisir!"
Un peu déçue, Blandine, encore chrysalide, se recroquevilla sur l'aube de ce qui serait son épanouissement, dont elle ne savait pas encore grand chose et s'endormit dans les bras de son amie.
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16 juillet 2007 1 16 /07 /juillet /2007 09:15
Aussi avait-elle décidé qu'elle n'avait pas le temps de s'occuper de sa fille unique et avait engagé d'abord une nurse, puis une gouvernante qui n'avaient jamais cherché à lui apporter ce qui lui manquait tellement: La tendresse!

Après la gouvernante celà avait été le pensionnat,dans un établissement tenu par des religieuses aussi strictes que bégueules, inculquant à leurs élèves la terreur du péché et du diable et l'adoration de la Vierge! Elles ne gardaient que les bonnes élèves pour maintenir la réputation de leur Institut où toute incartade était sévèrement réprimée! Sans qu'il soit même question de parler de relations intimes entre filles qui étaient impensables pour elles dans le cadre de leurs dortoirs, de leurs douches, toilettes et études, étroitement surveillées! Si ces dames avaient des faiblesses c'étaient, de préférence entre elles et en secret, en évitant soigneusement les coups de coeur et de corps pour telle ou telle de leurs élèves, particulièrement séduisante! Brillante élève, une fois le bachot pasé haut la main, Blandine avait entrepris des études supérieures de Lettres et de Droit avec l'idée de devenir avocate.
Sa mère,toujours axée sur son nombril et sur sa vie oiseuse,avait jugé préférable d'installer sa fille dans un petit appartement qu'elle possédait, en lui laissant le soin de se débrouiller avec les traiteurs de renom pour la nourriture et les laveries et buanderies pour le reste. Il ne rseatit plus à Blandine qu'à faire un brin de ménage de temps en temps, et à se plonger avec ardeur dans ses études et dans la solitude la plus complète. Car elle éliminait d'office, toute tentative de séduction, par peur de la damnantion éternelle et, peut-être aussi, par carinte des maladies sexuellemnt transmissibles!

C'était donc, seulement, dans les bras de Myriam, d'abord rencontrée chez sa mère lors des brefs séjours qu'elle y faisait, qu'elle abordait aux rives de la tendresse, très troublée, mais aussi quelque peu effarouchée!
Alors que la vie sentimentale de Myriam avait été faite d'une succession d'aventures, de vrais coups de coeur, donc de tendresse et d'amourettes sans lendemains, jusqu'à la dure réalité de la prison où elle avait trouvé, malgré tout, à nouveau de la tendresse dans les bras de Juliette, sa codétenue noire!
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16 juillet 2007 1 16 /07 /juillet /2007 06:54
Blandine se dirigea vers la salle de bains et Myriam se demandait si elle allait la suivre, lorsqu'elle eut la surprise de voir son amie se retourner et lui tendre la main! Toutes les deux réunies dans le bassin en porcelaine elles se regardèrent avec tendresse avant que Myriam n'enlace sa compagne pour coller son corps contre le sien comme si elle voulait les souder Tout en se haussant un peu pour atteindre ses lèvres, appuyer leurs tigelles encore cachées l'une contre l'autre et leur offrir, à toutes les deux un vrai baiser amoureux.Alors que montaient de leurs intimités collées de grisantes odeurs océanes!

Le champagne aidant, la pudeur et les hésitations de Blandine s'envolaient pour laisser la place à un trouble grandissant qui se muait, peu à peu, en désir sous les initiatives voyageuses et de plus en plus audacieuses de sa partenaire.
D'un geste elle ouvrit en grands les jets de la douche et elles furent fouettées et submergées ensemble par les cataractes tièdes et cinglantes. Les yeux clos elles se fondaient l'une dans l'autre, maintenant intimement unies par le désir qui, lentement, gonflait leurs tigelles encore cachées, mais prêtes à jaillir de leur abri à la moindre caresse!
Pourtant, Myriam ne tenta rien dans ce sens car elle voulait attendre l'intimité d'un lit pour entreprendre le grand voyage initiatique de celle qui était l'objet de tous ses rêves depuis si longtemps!

Elles restèrent, ainsi, un long moment,comme en extase, et de plus en plus attirée l'une vers l'autre. En sachant que, désormais, elles avaient une longue plage ensoleillée devant elles pour faire éclore et épanouir ce qui était déjà de l'amour pour Myriam et ce qui allait, sans doute le devenir pour sa compagne! Un tel moment commençait à effecer, pour l'une,les traces de tout ce qu'elle avait vécu de douloureux dans sa vie, alors que Blandine voyait s'entrouvrir un avenir baigné de tendresse et d'amour dont elle avait été tellement privée dans son enfance et son adolescence!
Fille de grand bourgeois très argenté des deux côtés, dont le père était diplomate et toujours absent, alors que sa mère, était surtout soucieuse de tenir son rang dans les réunions mondaines,aux tables de bridge, sur les golfs et dans les stations à la mode!
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