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13 novembre 2008 4 13 /11 /novembre /2008 07:48








Pourtant Jérôme ne voulut pas entrainer Valentine tout de suite jusqu'à sa chambre. Il fallait d'abord calmer le jeu par le biais du succulent repas qu'elle avait mittonné pour eux, arrosé d'un Bordeaux de haute lignée. C'était leur premier repas "en amoureux"emprunt, pour Jérôme d'un sentiment de victoire sereine et pour Valentine de nostalgie en pensant à Ludovic, mais plein d'espoir d'entrer dans un avenir protégé et, pourquoi pas, fécond !
En sortant de table, ils étaient enveloppés dans les vapeurs d'une douce euphorie, Qui leur ouvrait les portes d'une soirée et d'une nuits faites de chaleur et d'intensité. Elle se sentait prête à aborder pour la seconde fois, les arcanes de l'amour physique dont Ludovic lui avait offert les premiers élans.
Jérôme fut un amant plein d'expérience et elle le découvrit, très vite, doté d'une superbe nature, pleine de fougue, mais sachant la canaliser vers les désirs intimes de sa partenaire et très attentif à la mener aussi haut et aussi longtemps que possible sur les crêtes du plaisir épanoui. Mais avant, il n'avait pu résister à l'attrait des ses pieds de déesse dont la moiteur légère donna encore ples d'attrait à ses caresses qui pour Valentine était une découverte !
Tout en la guidant , ensuite,vers l'audace de certains gestes qu'elle n'aurait jamais osé imaginer tenter quelques heures plus tôt ! Lui-même s'était freiné dans ses désirs, pour rester viril longtemps et intensément. Il avait su l'entrainer vers les pics du plaisir d'où elle redescendit  haletante et même hagarde. Les cheveux collés contre ses tempes et sa toison luxuriante empoissée par son propre plaisir !
Elle se laissa glisser le long de son corps pour recueillir sur sa virilité les traces de sa liqueur de femme. Mais pour une première fois, Jérôme ne voulait pas jaillir autrement qu'au plus profond de sa féminité brûlante et béante. Elle le sentit entrer en elle et y onduler doucement d'abord, puis de plus en plus vite, en la visitant jusqu'aux tréfonds d'elle-même. Là où il fusa par saccades enfin libérées !
L'un et l'autre étaient heureux de cette première rencontre intime vécue sous le signe d'une harmonie intense et partagée. Le sommeil les emporta ensemble, enlacés et apaisés.
Ainsi commençait une vie de couple que l'un et l'autre espéraient pleine de joies partagées. Les regards échangés, à l'heure du café et des toasts grillés en étaient la preuve.
Valentine se réjouissait de la délicate efficacité avec laquelle Jérôme avait su l'a transporter, plusieurs fois jusqu'aux sommets du plaisir et Jérôme avait découvert une femme dont les réactions étaient pleines de promesses pour un avenir intense et prolifique !
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8 novembre 2008 6 08 /11 /novembre /2008 07:35
Valentine savait que si elle choisissait Jérôme, elle aurait une vie de bourgeoise aisée. Restait la question des relations amoureuses. Contrairement à Ludovic qui se comportait en étalon fougueux mais sans expérience, Jérôme, lui, était un homme à femmes. elle était bien placée pour le savoir, ayant souvent remis en ordre une chambre et un lit bouleversés par des ébats nocturnes mouvementés. Il était, sans doute habile et efficace dans les élans amoureux, mais aussi, elle l'avait vu, volage et infidèle !
Ce dilemme la hanta quelques jours, et soudain, en se levant un matin,non sans un certain cynisme, elle décida de tenter sa chance dans les bras de Jérôme. Quitte à se retourner vers Ludovic, si le compagnonnage avec celui qui n'était encore que son patron, ne la rendait pas heureuse .
Il n'était pas question pour elle  de se faire aguichante auprès de lui, mais seulement d'avoir un comportement de femme libre,plutôt que d'intendante passe-murailles. Elle modifia, seulement un peu sa coiffure en abandonnant le chignon, et donna un peu de couleurs à ses vêtements, sans aller juqu'au string en dentelles.
Jérôme ne le réalisa qu'à peine en rentrant le soir alors qu'elle était restée pour l'attendre. Il était, pourtant à l'affût d'un signe concret de sa part, mais n'attribua son changement de tenue qu'au désir de plaire à Ludovic. Ignorant qu'elle ne l'avait pas revu depuis sa nuit amoureuse avec lui.
Le signe, tout à fait involontaire de la part de Valentine, qui le fit basculer, une deuxième fois sur le cheminement du désir fut, avec un trouble renouvelé, le fait de la voir porter ses tongs pour préparer le dîner !
Parfaitement conscient qu'un psy l'aurait catalogué dans le groupe des fétichistes,il n'en éprouva pas moins une montée intense de son désir qui faillit lui faire enlacer Valentine, là, dans la cuisine et de l'emmener dans sa chambe !
Il se contenta de prendre une bouteille de Champagne au frais dans le réfrigérateur et de l'inviter à la boire avec lui, tranquillement installés sur le canapé du séjour, malgré le pénible emprisonnement de sa virilité en total émoi !
Elle devina tout de suite que cette invitation présageait une mise en demeure de choisir entre Ludovic et lui, sans réaliser qu'il était au bord du jaillissement en regardant ses pieds !
Après quelques gorgées d'or blond et frais, il n'y tint plus: -"Valentine, vous savez quels sont mes sentiment à votre égard,alors je voudrais savoir quel est votre sentiment sur ma proposition? Dois-je m'attrister ou me réjouir,"
Alors qu'il n'avait qu'une idée: se jeter sur elle, prendre ses lèvres et glisser une main sous sa robe ! Après un bref instant de silence, Valentine se jeta à l'eau:
-"Jérôme,(elle l'appelait ainsi pour la première fois) je vous ai fait l'aveu de me sentiments pour Ludovic, mais me lier à lui m'effraie. Je vous trouve séduisant et plus rassurant mais avec la crainte que votre désir de conquête ne se retourne contre moi. Seriez-vous capable de ne pas me considérer comme faisant partie de votre harem ?
La question fit sursauter Jérôme, mais il se devait de la rassurer.
-"Si je n'avais pas d'autre dessein que de vous considérer comme une conquête de plus, il y a longtemps que j'aurais tout tenté pour vous avoir contre moi comme j'en ai tellemenr envie en ce moment ? Vous avez pu voir un certain nombre de femmes passer ici mais aucune ne m'a donné envie de la garder comme c'est le cas pour vous ! Il se serra contre elle pour l'enlacer et prendre ses lèvres. Elle le laissa faire et répondit à son baiser, tout en sentant plaqué contre sa cuisse, la longue tige dure, témoignage évident de son désir !
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6 novembre 2008 4 06 /11 /novembre /2008 10:16
En entendant les propos de Jérôme, elle les trouva discourtois mais en partie perspicace, ce qui est le propre des amoureux jaloux. Elle décida de lui rendre la monnaie de sa pièce et contre attaqua, mais en cherchant, elle aussi, à le troubler !
-"Une nuit de délire?Oh oui ! Je l'ai eue ! Pour la première fois et follement intense, même en y laissant mon hymen ! Mais aucune brouille. seulement une interrogation sur cette nuit-là, face aux sentiments que vous semblez éprouver pour moi, et qui me touchent ! Voilà pourquoi vous me voyez perturbée !"
Jérôme retint la dernière phrase. Ainsi Valentine était troublée par l'aveu qu'il lui avait fait, de ses sentiments et de son désir. Il en éprouva une onde de plaisir lui envahissant les reins. S'approchant d'elle, il lui prit la main et y posa ses lèvres :-" Oui Valentine, je vous ai dit la vérité: Je suis amoureux de vous et prêt à vous le prouver en vous demandant si vous accepteriez de devenir ma compagne, au lieu de rester mon intendante ? Si mon coeur vous est déjà acquis, je suis prêt et même impatient, de vous accueillir la nuit auprès de moi. Si, au contraire, vous préfèrez vivre avec Ludovic, j'en serais très malheureux, mais je ne ferais rien pour vous empêcher de partir le rejoindre !"
Valentine encaissa le choc de cette déclaration renouvelée, assortie d'un ultimatum qui voulait dire: -"Ou tu deviens ma compagne, ou tu t'en vas rejoindre celui qui, cette nuit, est devenu ton aman!"
Du coup, elle était en plein désarroi et ne savait comment répondre à cet homme, plein de bonnes intentions, de qualités intellectuelles indébiables et peut-être sexuelles, mais qui la mettait au pied du mur, et sur un grill, tout droit posé sur des charbons ardents !
En considérant l'endroit où il vivait et où elle évoluait chaque jour en l'entretenant, elle se disait qu'elle en ferait bien sa tanière. Se retrouvant, le soir venu, blottie contre lui au creux des draps frais qu'elle avait repassés la veille. Mais en évoquant la nuit précédente, vécue dans un studio étriqué et délabré, non pas blottie mais délirante et totalement offerte dans le bras de Ludovic, elle ne savait plus où donner de la tête ni du corps, ni du coeur ! Avec un brin d'amertume et d'ironie, elle songeait que l'idéal aurait été de fondre les deux hommes dans un même moule. Alors que, juste au même moment, l'un lui offrait la sérénité et la sécurité, alors que l'autre lui avait fait découvrir la douceur la poésir et l'envolée vers le Nirvana, mais dans une insécurité et une précarité totales ! Elle sourit intérieurement en évoquant la fable "Le loup et le chien!"
En bonne logique amoureuse et féminine, dans une situation de ce genre, une femme choisit,généralement, le chemin de l'amour, même s'il est semé des épines de l'incertitude. Mais pour Valentine le parcours déjà vécu de sa vie la marquait profondément : Une enfance paysanne terriblement perturbée  par un père tripoteur et incestueux. Une adolescence de petite vendeuse dans une crèmerie, couchant dans un cagibi sous l'escalier. Puis une vie moins austère mais solitaire, poursuivie par les assiduités d'une femme, dans l'univers de la couture, qui lui avait appris ce qu'était une existence de besogneuse et d'esseulée !
Si elle choisisait le chemin de l'amour, elle allait replonger, avec Ludovic, dans le sillon de la pauvreté enrobée dans des sentiment amoureux pimentés de plaisir physique, mais logée à l'enseigne des trainent-misère Alors qu'avec Jérôme, elle aurait la vie d'une bourgeoise aisée dépourvue de soucis matériels !
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2 novembre 2008 7 02 /11 /novembre /2008 10:11
Cet accouplement n'était pas fait, seulement de désir physique, mais d'une union qui enveloppait tous les rêves et les fantasmes que chacun d'eux avaient engendré de son côté, au creux d'une solitude enfin brisée. Ils ne se roulaient pas seulement dans les transports de leurs corps assouvis, mais aussi dans la douceur des voiles de la tendresse et de la découverte de l'autre jusqu'au plus intime de lui-même. Et, voulant se garder un souvenir plus précis, encore, Valentine se laissa glisser le long du corps de Ludovic pour aller recueillir, sur lui, les trainées et les effluves de leur étreinte !
Ils étaient, maintenant au coeur de la nuit et ils se laissèrent aller dans les replis d'un sommeil apaisé. Le réveil arriva avec l'étonnement et le plaisir de le vivre ensemble, alors que les corps, à peine sortis de leur torpeur, se cherchaient et s'attiraient pour une nouvelle étreinte forte de leurs sens revigorés !
Puis vint le temps des toasts grillés et du café odorant et fumant, bu les yeux dans les yeux. Ni l'un ni l'autre ne savaient où ils allaient, mais le temps des questions posées n'était pas venu, après tant de temps d'attente, de désespoirs et d'espoirs enfin réalisés !
Pourtant était venu, pour Valentine, celui de réintégrer son poste. La séparation fut difficile et ponctuée d'une question de Ludovic: -"Quand reviens-tu ?" Sans attendre la réponse vint, mais évasive: -"Le plus tôt possible, mais chez Jérôme, j'ai des obligations!"
En répondant, ainsi, Valentine cherchait à cacher son désarroi, car la situation avait évolué si vite et si intensément qu'elle se sentait prise au dépourvu. La salive des derniers baisers à peine évaporée, elle se retrouvait dans son cadre de travail. Avec, heureusement pour elle,le temps d'une journée pour remettre de l'ordre dans son aspect physique. Effaçant avec regret en se glissant sous la douche, les traces de leurs élans communs. sans pouvoir faire disparaître  les grands cernes mauves qui soulignaient son regard.
Mais aussi remettre de l'ordre dans ses pensées, puisque Jérôme lui avait ouvert les portes d'une vie commune qui, pour elle, serait un havre de sécurité, de tendresse et, peut-être d'une vie sexuelle épanouie !
Alors que rejoindre Ludovic l'exposait à retourner dans une galère qui, même en tenant compte de la joie et de ce qu'on pouvait appeler un certain bonheur partagé, la remettait en zone d'insécurité pour une durée indéterminée.
Jamais elle ne s'était sentie pkus maîtresse de son destin, mais loin de lui procurer du bonheur, cette situation faisait monter en elle une irrepressible panique. Elle appréhendait la soirée qui,si elle restait chez Jérôme, et ne s'enfuyait pas dans son studio avant son retour, risquait d'être un moment difficile à assumer. pourtant elle décida de rester. L'après-midi fut long à vivre, mais elle était déjà plus sereine lorsqu'elle entendit la clé tourner dans la serrure.
Pas assez, pourtant, pour que Jérôme ne s'aperçoive pas du trouble qui se lisait de manière évidente sur son visage. Il imagina que Ludovic devait, probablement, en être la cause et il sentit un pincement de jalousie lui empoigner le coeur.. Du coup, sortant de son devoir de réserve, il devint inquisiteur et même discourtois
-"Je vais sans doute vous paraître indiscret, mais ce soir, je vous trouve la mine défaite et les yeux cernés. comme si vous aviez passé une nuit de délire qui se serait terminée par une brouille !
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31 octobre 2008 5 31 /10 /octobre /2008 10:21
Jamais la vie n' avait donné, à Valentine, l'occasion de vivre une telle situation: Nue auprès de l'homme qui l'attirait, nu également et l'un et l'autre au bord des caresses intimes dont elle avait tant rêvé ! Elle sut les aborder presque d'instinct lorsque la bouche de Ludovic se mit à butiner  ses lèvres, puis ses seins, Faisant dresser leurs pointes,alors que ses doigts descendaient vers sa toison crépue et y naviguaient doucement avant d'aller un peu plus bas pour effleurer le capuchon de son bourgeon, et plus bas encore jusque dans la vallée  dont elle ouvrit  l'intimité en écartant ses nymphes qui se décollèrent  en chuintant, la faisant frémir !
Elle allongea la main pour atteindre cette colonne de chair, tendue, qui avouait son désir dans sa raideur vibrante et se tendait vers ses lèvres comme en un appel. Quel émoi en les ouvrant, en hésitant,  pour l'accueillir entre elles !
Alors Ludovic ondula pour se retrouver tête-bêche avec sa partenaire avec juste son visage face à la vallée maintenant offerte et brillante de liqueur nacrée !
Ils avaient l'un et l'autre, tant rêvé de cet instant, que leurs caresses les menèrent, très vite, au sommet de la montée de leurs désirs. Valentine sentit sa chair envahie et secouée par les spasmes violents d'une jouissance tellement plus puissante que lorsqu'elle se la procurait en solitaire ! Elle cria en s'envolant tendue en arc de cercle, alors que, presque en même temps, Ludovic lui inondait les lèvres et le visage d'une semence dont elle recueillit les saccades, l'une après l'autre !
Ayant plongé ensemble dans le trou noir semé d'étoiles du nirvana, ils restèrent quelques instants immobiles, avant de se retrouver face à face et de recueillir sur leurs lèvres l'élixir merveilleux de leurs plaisirs mêlés !
Ils ne parlaient pas, leurs mains, seulement s'étaient rejointes et leurs doigts poisseux, s'étaient entrecroisés. Leurs cerveaux reprenaient peu à peu leur liberté de penser. Ils étaient heureux de ce qu'ils venaient de vivre, et, sans se concerter, déjà pressés de se retrouver et de se caresser à nouveau.
Leurs corps réagissaient, à l'unisson, et réclamaient, déjà, le droit de se retrouver, de faire crisser leurs toisons l'une contre l'autre et enfin de se blottir l'un dans l'autre!
Et Valentine vibra, pour la première fois, du désir de sentir venir en elle la chair vibrante de Ludovic. Lorsque d'une seule poussée rendue glissante par la mêlée de leurs liqueurs, le sexe franchit le seuil de l'hymen, elle ne put retenir un gémissement de bonheur !
Un moment immobile au coeur de la grotte vibrante, dont les parois lisses et glissantes l'ensserrait de tous ses muscles, comme pour mieux le retenir prisonnier, il se laissait emprisonner. Il contemplait le visage de Valentine qui, les yeux clos, et se mordant les lèvres, se concentrait toute entière, sur cette fusion intime qui la préparait à une nouvelle montée d 'un plaisir qu'elle découvrait pour la première fois. Doucement, il ondula en elle pour mieux la visiter jusqu'aux confins de son berceau moite et conquis.
En elle tout n'était que fusion, fluidité et béance, toutes les fibres de son antre ruissellante appelaient au contact toujours plus intime, avec le dôme qui la taraudait de plus en plus fort et loin. Avant que ne fuse, à nouveau, les jaillissements qui fouettèrent les parois assoiffées de leurs liqueurs amoureuses et mêlées !
Pour mieux le sentir et le garder elle lui ceintura la taille de ses jambes, cuisses mollets et pieds croisés, accompagnant d'un mouvement du bassin les allers et venues de la colonne vibrante en elle dont le désir exsudé empoissait leurs toisons collées l'une à l'autre !

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29 octobre 2008 3 29 /10 /octobre /2008 07:36
Le corps de Valentine était collé contre celui de Ludovic et, ainsi incrustés elle sentit, avec trouble ce qu'elle devinait être la virilité épanouie du garçon, collée et dure contre sa cuisse ! Son trouble augmenta, alors que Ludovic, soudain envahi par la timidité s'écartait d'elle pour dire: -"Tu es venue, enfin, quel bonheur ! Tu vois ma tanière est modeste, mais si heureuse de t'accueillir !  Prenons le verre des retrouvailles, nous l'avons bien mérité !
En entendant ces mots, Valentine eut peur qu'il n'ait conservé son habitude de boire trop, mais il avait l'air tout à fait normal. Alors elle verrait bien par la suite ! Même noyé de glaçons, le whisky de médiocre qualité lui coula dans la gorge , comme de l'eau de feu, car elle n'en avait pas l'habitude. Mais, très vite, elle sentit aussi son effet au coeur de son intimité soudain réveillée et palpitante ! Ludovic expliquait:
:
-"Quand nous nous sommes quittés, j'ai décidé, pour atténuer ma peine, de me mettre à travailler vraiment. Je suis allé voir une maison de disques pour leur proposer mes chansons dont ils n'ont pas voulu, mais par contre, ils m'ont proposé un poste dans leur service commercial, pour accueillir les nouveaux talents. C'était cruel, mais celà m'a permis de m'installer  ici. Côté sentiment, personne que toi, comme dans un rêve impossible !
"-"Et bien moi, après t'avoir quitté, j'étais si triste que j'ai fait des bêtises et en sortant de l'hôpital ma tante m'a chassée de chez elle et du magasin. J'ai été recueillie par des religieuses qui m'ont appris la couture. j'en avais fait mon métier et j'étais passionnée, mais la patronne de l'atelier était tombée amoureuse de moi et voulait que je vive avec elle. J'ai refusé et elle m'a chassée. J'avais une bonne cliente qui a su mon problème. Son amant de l'époque cherchait une intendante et elle lui a suggéré de me proposer la place. J'y suis encore, mais sa maîtresse a disparu depuis longtemps.Je ne suis pas devenue sa compagne pour autant, mais nous nous entendons bien !
Leur verre vide à la main, ils se trouvaient assis, côte à côte, sur le canapé-lit. Le whisky avait continué à faire son effet, diffusant de l'audace dans les veines de Valentine !
Ce fut elle, qui la première, eut un geste de caresse de la main. Il se pencha pour l'embrasser et leurs lèvres s'unirent, enfin,chaudes, soyeuses puis humides ! Elle tenta de commencer à le déshabiller, mais son embarras fit sourire Ludovic, qui se leva, et la mit debout, elle aussi, pour pouvoir ouvrir le canapé-lit et les draps. Puis d'un geste décidé, il commença à se dévêtir. Très vite il se retouva nu, face à elle, qui baissant les yeux, par pudeur, se trouva confronté, au contraire avec la vision de son sexe dressé et tendu vers elle, comme pour une demande !
Pour ne pas rester sottement immobile, elle commença à se déshabiller, elle aussi, sans oser se mettre complètement nue. Encore en sous-vêtements elle s'avança vers lui. Ils s'enlaçèrent, avant que Ludovic ne l'entraîne sur le lit ouvert, où il acheva, les doigts tremblants de la mettre nue !
La première fois où ils s'étaient trouvés allongés ainsi, ils n'étaient pas nus. Cette fois, après en avoir tant rêvé, Valentine sentait la peau de Ludovic contre la sienne et, pressée contre sa cuisse, la colonne dure et chaude qu'elle osa effleurer de la main !
Ce premier contact les tétanisa, et ils eurent envie d'autre chose. Alors Ludovic  se mit  tête-bêche avec elle, pour pouvoir, enfin, accomplir les caresses intimes de leurs doigts et de leurs lèvres dont ils avaient tant rêvé, mais dont Valentine ignorait tout !
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27 octobre 2008 1 27 /10 /octobre /2008 15:08
Ludovic avait un papier tout préparé dans sa poche qu'il lui tendit. Elle le prit en le lui arrachant des mains, comme si elle avait peur de se brûler à son contact, alors que ses jambes se dérobait sous elle et que son intimité était envahie par des papillons multicolores et des lézards indiscrets !. Lui, avait tourné les talons pour dévaler l'escalier, comme s'il avait le diable à ses trousses, alors qu'il mourait d'envie de la prendre dans ses bras et de la sentir collée contre lui !
En arrivant chez Jérôme, elle était très pâle,et son intimité battait la chamade, mai s il n'était pas là ! Elle avait, donc jusqu'au soir pour se remettre les idées en place. Quelle farce lui jouait le destin en la mettant, à nouveau, en face de Ludovic en chair et en os. Lui qui hantait ses nuits et la transformait en marécage dès que ses doigts étaient partis en voyage, en s'imaginant sur une plage de sable blond allongée contre lui à la limite des vagues friselottantes qui leur l^chaient les pieds !
Et celà, juste au moment où Jérôme lui déclarait sa flamme ! Et comment se comporter, aussi bien avec l'un qu'avec l'autre ? Elle se sentait complètement désemparée!
D'un côté, elle avait l'homme dont elle était amoureuse, depuis longtemps, mais qui lui convenait mal comme compagnon, à cause de son côté inconsistant et rêveur et de son hygiène douteuse; et de l'autre un homme séduisant, possédant les qualités que n'avait pas son rival, qui voulait faire d'elle sa compagne et qui était, sans doute un excellent amant, mais qu'elle estimait sans éprouver d'amour pour lui.
Comme elle ne pouvait pas réunir les deux en un seul et qu'elle ne voulait pas être la maîtresse de l'un et la compagne de l'autre, elle risquait de se retrouver assise entre deux chaises et de mourir de faim et de soif comme l'âne de Buridan !

Dans le calme de l'appartement de Jérôme, qu'elle astiquait tant et plus, elle décida de déserter son poste et d'aller chez Ludovic pour voir qui il était devenu réellement et comment il vivait. En arrivant chez lui, elle se sentait à la fois toute molle et le coeur battant. Sa culotte tirebouchonnait entre ses cuisses.
En la voyant, ainsi, pâle et defaite comme il l'avait été le matin même, il sourit et lui tendit les bras. elle s'y laissa tomber, et, la tête sur son épaule, elle retrouva, en plus atténuée, l'odeur qui était la sienne et dont elle avait fait l'un des troubles de ses fantasmes.
il la tenait dans ses bras, sans chercher à la serrer de trop près et pourtant elle sentait la barre de son sexe durci plaqué contre sa cuisse ! Sa  barbe lui grattait la joue, et elle retouva ce contact rêche avec émotion Et ce fut elle qui éprouva le besoin d'un contact plus proche en se collant à lui !
Elle éprouvait, dans ses bras, ce fourmillement si souvent ressenti lorsque seule, dans l'intimité et la tiédeur de ses draps, elle pensait à lui ! Tout son corps se tendait vers cette virilité qu'elle sentai palpiter contre son pubis et écartait les cuisses pour le sentir s'intégrer un peu, entre elles !
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26 octobre 2008 7 26 /10 /octobre /2008 07:27
Jérôme avait toujours éprouvé une sorte de culte pour le corps des femmes, et tout particulièrement pour leur sexe qu'il considérait comme un merveilleux bijou de chair auquel il s'efforçait d'apporter le maximum de ce qu'il était susceptible de désirer et même au delà. Et son plaisir physique à lui, était fait, pour un bonne part,de celui qu'il était capable d'offrir à sa partenaire.
Alors que, c'étaien les pieds de Valentine, certes d'une beauté digne du ciseau d'un sculpteur, mais c'étaient eux qui avaient provoqué en lui cette étrange mutation du seul désir physique, pourtant bien réel, en un immense besoin de tendresse, et même vers cette envie, impensable jusqu'alors, de vivre en couple avec une femme, autrement que le temps d'un week-end ou d'une semaine de chevauchée et de cavalcades sur les collines du désir.
De son côté, Valentine vivait une nuit agitée. Elle n'arrivait pas à comprendre, comment et pourquoi les sentiments de Jérôme avaient ainsi évolué, alors qu'ils vivaient côte à côte depuis cinq ans sans qu'il ait jamais donné l'impression d'éprouver le moindre sentiment amoureux pour elle !
Elle pensait, aussi que les retrouvailles au petit matin allaient étre délicates! Que lui dire? En excluant toute idée de lui jouer la comédie de la fille soudain séduite par le charme d'un beau chevalier blanc, à laquelle il ne croirait pas une seconde !
Er surtout, comment faire pour ne pas l'attrister et lui donner l'envie de l'écarter de lui. Car elle n'avait aucune envie de se voir privée de sa situation qu'elle appréciait beaucoup. Voyant que le sommeil la fuyait, elle prit un somnifère et plongea dans le sommeil non sans s'être dit:-'On verra bien !"
Elle s'éveilla avec la bouche pâteuse et le cerveau embrumé. Lorsqu'il fut redevenu clair, elle réalisa que la nuit avait modifié son sentiment vis à vis de Jérôme. Elle se rendait compte qu'elle ne le considérait plus, tout à fait comme un patron. Elle l'avait toujours trouvé séduisant, mais sans y attacher vraiment d'importance.. Jamais elle ne s'était imaginée, marchant à son côté, dans la rue, ou intallée à une table de restaurant avec lui. Encoe moins blottie dans ses bras sur le canapé du séjour, entrain de regarder la télévision avant d'aller se coucher. Attendre son retour en lui mitonnant des petits plats, çà elle savait le faire, mais se glisser sous la douche avec lui pour de tendres retouvailles,c'était tout à fait impensable !
Elle en riait toute seule en ouvrant la porte palière de son studio pour descendre à l'appartement et commencer son travail. Debout, face à elle, le visage tendu, se tenait Ludovic !
Il avait un teint gris faisant ressortir le bleu-pâle de ses yeux, une barbe un peu moins hirsute que de coutume, mais devenue poivre et sel, et des vêtements qui avaient dû être nettoyés, car il paraissaient sans taches.
-"J'ai beaucoup hésité, avant de venir, mais je n'en pouvais plus de ne pas te dire que tu me manques. Que sans toi, j'ai arrêté de composer, que depuis tout ce temps je ne cesse de penser à toi ! Alors il fallait que tu le saches, même si je devais me faire mettre à la porte !
Je sais, il y a longtemps que nous ne nous sommes pas vus, mais pour moi, rien n'a changé en ce qui te concerne. Je travaille chez un éditeur de musique, j'ai un petit appartement qui donne sur le canal de l'Ourcq, et je serais heureux si tu venais faire sa connaissance et dîner avec moi.
Valentine avait la gorge nouée par l'émotion, elle était au bord des larmes et ne voulait pas qu'il la voit pleurer !
-"Donne-moi ton adresse, je viendrai !"
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23 octobre 2008 4 23 /10 /octobre /2008 06:16
Voyant le trouble profond de Valentine et son désarroi, Jérôme se leva et fit le tour de la table pour se placer derrière elle. Il posa une main sur son épaule pour lui dire: -"Je comprends votre étonnement et votre trouble, et malgré mon envie de vous prendre dans mes bras, je ne chercherai pas à en abuser. Je vais vous laisser et aller dans ma chambre pour vous donner le temps de penser à ce qu je viens de vous avouer. Je vous souhaite une bonne nuit et vous dis à demain !"
Instinctivement, sans savoir pourquoi, Valentine saisit la main qui se trouvait sur son épaule et y posa ses lèvres avant de la libérer. Jérôme  s'éloigna et la laissa seule, toujpurs assise à la table de verre, entourée des boulettes de mie de pain et le coeur en débandade.
Elle se rendait compte que le moment était crucial et que, si elle ne réagisait pas, elle allait, peut-être perdre la chance de vivre une vie normale et même de construire un couple !
Elle pensait que, sans doute, Jérôme s'attendait à ce qu'elle vienne le rejoindre dans sa chambre, et qu'elle prenne la place des femmes qu'il avait si souvent accueillies dans son lit.. Mais elle avait peur d'une telle démarche, Peur de se retrouver nue, à quarante ans,auprès d'un homme, ce qu'elle n'avait jamais vécu.
Si, à son adolescence, elle avait connu les frottis frotta vécus avec des garçons boutonneux qui lui écrasaient les pieds au bal de samedi soir, en cherchant à l'embrasser, depuis lors elle n'avait jamais eu aucune intimité avec un homme, même si parfois certains d'entre eux l'avait courtisée mais qui ne lui plaisaient pas ! Et dans le domaine des élans et des caresses, elle ne connaîssait que les siennes, vécues au fil se certaines nuits plus chaudes que d'autres, et qui étaient les seules responsables de la perte de sa virginité !,
Si elle allait le rejoindre, elle savait qu'elle serait gauche, puisque sans aucune expérience du désir des hommes et de leurs attentes et qu'alors, il risquait d'être déçu. En raisonnant ainsi, elle s'éloignait de la vague poussée de désir qui l'avait envahie depuis que Jérôme lui avait avoué ses sentiments.
Elle se leva et quitta l'appartement, sans faire de bruit pour rejoindre son petit studio au huitième étage. Pourtant la porte palière claqua un peu. Jérôme l'entendit, et comme Valentine l'avait prévu, mais pour un autre raison il fut déçu.
Il se doutait bien qu'elle n'avait aucune expérience des hommes, et ne s'attendait nullement à vivre, avec elle, une nuit flamboyante et pleine de délires.
Mais pour la première fois de sa vie, il avait envie d'autre chose que de pure sexualité. Il voulait vivre de la tendresse, au côté d'une femme. Sentir le frôlement de ses cheveux contre sa joue et l'odeur et la douceur de sa peau effleurant la sienne. Pourtant, soudain, une image lui vint au cerveau, qui le fit rebondir vers le désir à l'état pur et le mit dans une virilité totale: Celle des orteils ronds, aux ongles ras, de Valentine, ondulant librement entre les lanières de ses tongs !
Dans un état de demi-sommeil noyé de sensualité, il se demandait s'il avait eu raison de lui avoir'avoué ses sentiments, alors qu'elle était tournée, toute entière vers Ludovic. ? Avait-il choisi le bon moment, ou, au contraire avait-il compromis, à jamais, la chance de pouvoir la serrer dans ses bras?
Lui qui n'avait jamais envisagé son relationnel avec les femmes autrement que dans un rapport de désir physique mutuel,était profondément agacé de se sentir, tout à coup, vulnérable à des manifestations de sentiments, qu'il avait toujours jugées comme des mièvreries ridicules; Et il songeait que la femme qui lui inspirait un tel revirement, n'avait jamais été jusqu'alors, qu'une précieuse collaboratrice, mais moins séduisante que beaucoup de celles qui avaient partagé avec lui des nuits d'échanges intenses et si agréables à vivre!
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21 octobre 2008 2 21 /10 /octobre /2008 08:50
Ne voulant surtout pas prendre le risque de perdre Valentine, plutôt que de se lever et de la prendre dans ses bras il prit le parti de parler et de lui dire sans détours, mais en y mettant les formes, ce qu'il éprouvait pour elle et quelle en était l'origine.
-"Depuis le temps que nous nous côtoyons et que vous vous occupez tellement bien de la maison, vous avez eu l'occasion de voir que je recevais ici des amies qui, parfois s'y installaient pour quelques heures et même quelques jours. Chacune avait pour moi un sentiment plus ou moins fort, tout comme les miens, mais toujours faits, essentiellemnt de désirs physiques, plutôt que d'un véritable attachement où se mêlent les sentiments et l'attirance.Situation enviable, pour l'un comme pour l'autre, car ne comportant aucune dépendance, donc aucune souffrance lorsque le désir s'en allait.
Vous avez dû vous rendre compte, aussi, que, depuis quelques temos, je ne garde plus personne auprès de moi. Et cette abstinence a une raison d'être: Sans bien le réaliser, au fil des jours, ce sont tissés des liens qui m'ont guidés vers une seule personne. Et cette personne c'est vous !
L'évidence ne l'a pas été tout de suite, mais elle m'est apparue, au contraire, tout récemment, alors que vous étiez entrain de préparerun perdreau rôti ! Depuis ce jour là, le voile s'est déchiré, peu à peu. Et au fil des jours, mon attachement et mon désir de vous ont grandi ensemble. D'abord je n'y ai pas cru, peu habitué à éprouver de vrais sentiments pour une femme,et puis il a bien fallu me rendre à l'évidence et reconnaître que j'étais tombé amoureux !
Je sais que cette déclaration tombe mal, puisque, pour la première fois, de votre côté, vous éprouvez une très forte attirance pour un homme et que même ses défauts vous sont devenus des attraits.
En analysant nos deux réactions, j'ai l'impression de naviguer en plein délire, alors qu'au contraire, pour ma part, je sors du factice pour entrer dans le réel, le profond et le vrai !
Voilà, Valentine, je vous ai avoué ma vérité, sans savoir ce que vous en penseriez, mais je l'ai fait, maintenant, par crainte de vous voir vous éloigner pour rejoindre votre Ludovic. Jamais je n'ai été aussi sincère: Valentine, je suis amoureux de vous !"

Le ciel lui tombant sur la tête n'aurait pas éberlué davantage cette femme qui, maintenant se sentait parée de tous les attraits aux yeux de Jérôme ! Elle qui s'était toujours sentie moins belle que les autres femmes venues passer un moment ici. Et qui, sans doute par réflexe de défense,et pour ne pas souffrir, n'avait jamais cherché à éprouver de vrais sentiments pour un homme avant de rencontrer Ludovic, Même si, au début de sa présence chez Jérôme elle avait senti une attirance très forte pour cet homme à femmes, mais vite refoulée parce que ne se considérant pas comme de son milieu ni de son niveau intellectuel ! Et voilà que maintenant, elle se retrouvait à la fois amoureuse d'un homme et aimée par un autre ! Il y avait da quoi perdre un peu la maîtrise des choses !
Elle regardait Jérôme avec des yeux neufs. Elle avait eu un patron et elle avait un amoureux ! Elle le trouvait beau et le savait intelligent et plein d'humour, mais en ce moment il ne s'agissait pas de çà ! Ou plutôt si, il ne s'agissait plus que de cà ! Son cerveau bouillonnait, elle avait les jambes molles, les mains moites et le coeur battant. Elle sentait que Jérôme attendait un geste d'elle, une réponse concrète à son aveu, mais ne se sentait pas la force de le faire, à cause de celui qui lui cognait partout dans la tête et dans le ventre: A cause de Ludovic !
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