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4 août 2007 6 04 /08 /août /2007 06:24
-"Et tu crois que l'amour est fait de robes de grands couturuers, de mots compliqués et de ronds de jambes?"-"Peut-être pas, mais çà aide d'avoir les mêmes coutumes, les mêmes vies et les mêmes idées! Et puis tes amies ne voudront même pas m'adresser la parole, ou alors ce sera pour se moquer de moi!
-"Arrêtes Myriam!Mes amies ne sont, tout de même pas aussi connes que çà! Et puis tu oublies que,moi non plus, je ne sors pas de la haute société, mais seulement de la bourgeoisie, et qu'en plus,je suis noire, je suis même pas une "black" mais une négresse comme disent les cons du XVIème quand ils veulent nous charrier!
D'ailleurs je ne sors pas avec eux,je ne fréquente presque que des Africains qui n'en auront rien à faire que tu sois maghrébine, eux qui sont Peuhls ou Bantous! Arrête tes complexes! La seule chose qui compte c'est de savoir si tu as aussi envie que moi qu'on soit ensemble pour former un couple ami avec celui de Blandine et de Juliette! Tout le reste est bidon et je suis sûre que nous pourrons vivre très heureuses ensemble!
Et pour commencer je vais te trouver un poste plus rémunérateur et plus agréable au sein de mon entreprise! Cà te permettra toujours de t'acheter quleques robes qui te plaisent!
Allez viens, on va reprendre une douche dont nous avons bien besoin et après on ira faire un gros câlin dans mon lit jusqu'à demain! Cà te va? Myriam se jeta dans ses bras, et elles firent comme prévu!

Pourtant, lorsqu'au matin, Mounia tendit le bras pour enlacer Myriam, elle ne sentit que le vide! Levée d'un bond, elle courut dans la salle de bains, puis dans la cuisine. Sur la table il y avait un billet à l'écriture et à l'orthographe incertaines:" Merci d'être aussi merveilleuse! Au près de toi je me sens si bien, mais j'ai trop peur de te décevoir! Nous nous reverrons chez Blandine, Mille bisosus, Myriam.

Mounia était triste, déçue et furieuse contre elle-même, en réalisant qu'elle avait du aller trop vite avec Myriam en lui proposant immédiatement de vivre ensemble. Elle réalisait, avec le recul de la nuit, que Myriam devait avoir, au moins en partie raison Et qu'elle aurait du apprivoiser son amie avant de la mettre devant le fait accompli.
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