Mauricette et Joséphine s'attaquent l'une l'autre.

Mauricette tordait ses gros doigts boudinés en continuant à raconter au Directeur ses démêlés avec Joséphine.
;-"J'avais repoussé ses avances et ses propositions choquantes! Et puis hier, elle est venue chez moi, avec pour alibi,un dossier d'élève à règler d'urgence. La chose faite, elle a recommencé à me proposer des élans partagés, cherchant même à me poursuivre avec des gestes d'une sensualité déplacée. Je ne savais comment faire pour me débarrasser d'elle, tellement elle était empressée. J'ai dû la menacer et même, la brutaliser un peu pour qu'enfin elle abandonne son entreprise et s'en aille en pleurant.
Le Directeur  avait écouté avec surprise. Se demandant comment une telle montagne de graisse et de disgrâce pouvait attirer quelque individu à des actes libidineux, que ce soit, homme ou femme. Mais il avait dû enregistrer la plainte de Mauricette, en lui promettant de règler la question au plus vite.
Toutes affaires cessantes, il avait convoqué Joséphine, encore bouleversée de ce qu'elle avait vu la veille, et effarée des accusations que la Proviseure avait porté contre elle. Mais le fait d'avoir été chez Mauricette la mettait en mauvaise posture. Malgré les mensonges de Mauricette sur ses faits et gestes, elle avait décidé de jouer la carte de la sincérité.
-"Il est vrai, Monsieur le Directeur, qu'après avoir été repoussée par Tara, j'ai été prise,sans savoir pourquoi,d'un désir fou de tenter de me faire consoler et j'ai cherché amitié et tendresse auprès de Mauricette. Dans son bureau, à clairevoie, c'est elle qui a cherché, à m'aguicher en m'exhibant, toutes cuisses ouvertes, les profondeurs de son intimité velue et sans culotte et qu'elle caressait, puis se humait les doigts ! ! J'avais cru la séduire ! D'autant plus, qu'elle m'avait invitée chez elle, et je croyais que c'était pour accéder à mes désirs. Mais ce n'était pas celà ! Elle m'a confinée dans sa chambre pour que je puisse regarder par le trou de la serrure, ses ébats avec un élève qui prenait un cours particulier avec elle !
Ce que j'ai vu de ce beau garçon le visage plongé entre les seins de la Proviseure et la têtant avec délices, pendant qu'elle avait sorti son sexe de sa braguette pour le masturber jusqu'à ce qu'il lui englue les doigts, m'a tellement bouleversée et écoeurée que je me suis enfuie ! J'étais horriffiée, mais je peux vous affirmer que le garçon, qui devait avoir douze ou treize ans semblait plutôt ravi de la situation. Il trouvait l'énorme poitrine totalement dénudée et le traitement que lui faisait subir Mauricette vraiment à son goût !
Le Directeur tombait des nues. Il était pris entre deux "affaires ennuyeuses",mais s'il mettait le feu aux poudres, il allait sûrement devoir se passer des services de l'excellente Proviseure qu'était Mauricette et, probablement, de ceux de Joséphine, une excellente monitrice.
Belzébuth veillait, et il suggéra au Directeur d'écraser l'affaire, sachant que les dérives de Mauricette, après un temps, d'accalmie, reprendraient de plus belles. et pour lui, prince du vice, et empereur du mal, c'était l'essentiel ! En dehors de la guerre, quoi de plus satisfaisant pour Satan que le préjudice physique et moral porté à des enfants ou des adolescents ?
Les deux évènements ne s'étant pas ébruités dans le Lycée, où il se passait encore bien d'autres évènements glauques,rien n'empêchait le Directeur de passer l'affaire sous silence. Ce qu'il fit,sans avoir convoqué le conseil de discipline, mais par contre en ayant fait remarquer son extême indulgence aux deux protagonistes et les avoir menacées de la porte à la moindre nouvelle alerte !