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29 juin 2008 7 29 /06 /juin /2008 06:36
-"Oui, c'est vrai, Ramon, je te délaisse, mais je sens que notre maître me pousse à diversifier mes élans et je reconnais que je n'y suis pas insensible, loin de là ! A tel point que j'ai séduit Maryvonne, la soeur de Romain, qui s'est enflammée et qui ne jure plus que par moi. Mais ce que je voudrais, c'est que tu me laisses inviter Malika ici. Ses fermiers la font vivre avec les porcs, mais elle est belle comme le feu et je m'efforce de ne pas en tomber amoureuse !
-"Pourquoi pas Malika, Mais alors tu devras me laisser le champ libre pour tenter de la séduire, à mon tour, car je veux lui planter dans les reins toutes les flammes de l'enfer !"
-"Tu pourras essayer, mais elle hait les hommes, car elle a été violée toute son enfance par son père et par ses
frères!"......-"Tu peux aller la chercher, je vous attends !"
Si jamais, avant Malika, elle n'avait été attirée, à ce point par les élans opartgés entre femmes, Armelle les avait connus, pourtant, non seulement lors des sabbats où les sorcières forniquent entre elles avec beaucoup d'enthousiasme. Mais bien avant celà, lors d'un séjour vécu dans un couvent pour y aider à l'entretien des lieux et du jardin, alors qu'elle avait à peine quinze ans et remplaçait sa mère malade.

On lui avait attribué une cellule qu'elle partageait avec une novice d'environ dix huit ans, Clémentine, dotée d'un visage d'ange brun, mais tout entier pétri d'une sensualité lisible dans son regard vert aux paillettes dorées, dans la pulpe de ses lèvres gonflées comme si elles avaient été mordues et dans le profil de son nez toujours aux aguets des moindres senteurs. Elle avait aussi de jolies mains sensuelles aux ongles un peu rongés, ce qui suggérait une forte attirance pour les voyages aux berges de sa vallée !
Le premier soir, après un dîner-brouet fait d'une soupe et d'un quignon de pain, suivi de l'office, elles s'étaient retrouvées en tête à tête dans la cellule. assise chacune sur son lit. Un reste de lumière du jour filtrant encore par l'étroite fenêtre, elles étaient dans la pénombre,Armelle ne savait ni trop quoi dire, ni que faire ;
Visiblement, Clémentine l'observait, tout en retirant son voile et sa robe de bure grise. Elle portait, en dessous, une chemise blanche en tissu épais presque ausi longue que sa robe. Ses pieds nus, sensuels, eux aussi aux orteils ronds sortis des sandales, laissaient une trace humide sur les tommettes couvrant le sol, comme pour trahir son émotion intime. Contre un mur, une petite table supportait une cuvette et un pot à eau.
Elles se regardaient toujours en silence. Subitement Clémentine se leva, fit passer sa chemise par-dessus sa tête et se dirigea vers la table de toilette. Elle ne portait plus qu'un petit caleçon de toile écrue et sa jolie poitrine aux aréoles bistres, pointait devant elle.
En passant près d'Armelle, en un geste provoquant, elle mit ses mains en coupe sous ses seins et les caressa brièvement en en pinçant les tétons avant de se humer le bout des doigts, tout en regardant sa voisine droit dans les yeux.
Le geste était troublant, même pour Armelle qui, pourtant ne percevait pas l'appel que contenait ce geste pourtant peu équivoque !
-"Tu n'aimes pas te caresser? Moi Oui ! Et pas seulement les seins ! Et c'est encore meilleur quand je le fais avec soeur Armande, qui a des tétons énormes!"
Tout en parlant, Clémentine avait retiré son caleçon et s'était plantée devant Armelle, mains sur les hanches et ventre tendu en avant. Son gazon dru, exhalait, par bouffées, des senteurs féminines et marines à quelques centimètres du visage d'Armelle. Qui restait assise, statufiée, tétanisée par tant d'audace et de désinvolture, aussi surprise que peu préparée à une telle exhibition !
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