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17 février 2008 7 17 /02 /février /2008 07:38
De minute en minute,la tension montait, leurs têtes allaient de gauche à droite, les regards chaviraient. Elles  se mordaient les lèvres et gémisssaient. Puis d'un seul coup, les pubis tressautèrent et le déferlement en tempête des orgasmes en chaîne explosa en un séisme qui les secoua de haut en bas !

Les langues agissaient toujours, faisant naître des spasmes nouveaux, de plus en plus ravageurs, qui se chevauchaient les uns les autres, un peu comme les vagues, au bord de la plage, un jour de tempête.
mais entre deux secousses de leurs ventres, les jeunes femmes se regardaient avec angoisse,sentant que ce déchaînement allait les mener à la folie ! De merveilleux, les spasmes devenaient torture, leurs chairs et leurs nerfs étaient à vif, et elles baignaient dans leur liqueur !

Alors il y eut un temps de pause, les langues devaient être fatiguées, les adolescents qui, devant ce spectacle excitant en étaient venus  à se caresser mutuellement avec avidité, enduisirent à nouveau, les intimités de l'onguent diabolique. Quelques minutes plus tard, le ballet reprit, sur les deux sexes liquéfiés, cloaques béants à l'odeur de marée !
Après le désir, étaient venus les orgasmes, suivis d'autres, de plus en plus violents et rapprochés, puis la douleur était née de plus en plus aigüe et insoutenable et maintenant elles se sentaient glisser vers la folie

Mais la nature a ses limites. Il y eut encore des spasmes de plus en plus douloureux, puis, brusquement, au sommet d'une vague plus forte, elles s'évanouirent, presque ensemble ! Les corps, peu à peu se détendirent, le supplice était terminé.
A l'heure du dîner, servi comme de coutume, elles eurent la surprise de voir arriver chacune un seau à Champagne emperlé de buée et contenant une bouteille de très grande marque. Chacune avait une petite carte ainsi rédigée -" Jouissez de cette boisson qui nous est interdite,autant que les serpents ont joui de vos liqueurs naturelles que j'ai hâte de boire moi aussi !"

Se regardant, elles éclatèrent de rire, se rapprochèrent l'une de l'autre, posèrent, ensemble, leurs bouches au même endroit de la vitre, mêlant les buées de leurs souffles et, n'ayant pas la possibilité de s'entendre, tout en se caressant, elles prononçèrent ensemble, en faisant bouger leurs lèvres, ces mots qui les inondaient à nouveau l'une l'autre jusqu'au fond de leur être: -"Je t'aime!"

Elles se demandaient jusqu'à quand elles allaient rester prisonnières de la Princesse. n'ayant aucun contact verbal avec quiconque, personne, en France, ne pouvait savoir où elles étaient puisqu'en principe, leur bronzage devait être entrain de se parfaire à Corfou.
Cependant Khadidja savait qu'elle ne pouvait pas risquer d'entrer en conflit avec son père sur un tel sujet. il fallait donc faire vite pour obtenir ce qu'elle souhaitait !
Une nuit complète d'amour avec Aurélia et Cyrielle et la promesse d'une nuit identique en France, aussitôt qu'elle pourrait y aller.
A ce prix, elle se sentirait très partiellement compensée de l'amour fou des jeunes femmes l'une pour l'autre. Le soir même, pendant le dîner, elle envoya les deux jeunes adolescents, dresseurs de serpents, car elle savait pouvoir compter sur leur silence, en échange du sien sur leurs propres relations sexuelles et, qu'en outre, ils parlaient très correctement l'anglais.:
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