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14 décembre 2007 5 14 /12 /décembre /2007 08:04
L'esscalade dans la violence fut progressive, de part et d'autre, atteignant un degré de sauvagerie inconcevable dans  ce siècle qui, pourtant en avait vu beaucoup depuis sa naissance, sans savoir, encore, ce qui se déclancherait ensuite !

Azraël, les ailes ruisselantes de sang, nageait dans le bonheur et le jouissance ! On aurait pu dire qu'eil était au paradis ! Il allait d'orgasme en orgasme ! Raphaël, lui ne savait plus où donner du pansement et de la consolation, grâce aux volontaires venus apporter aide et soins aux plus douloureusement atteints, réconfort et assistance aux plus affamés, encore vivants..
Les Espagnols ont une conception qui n'appartient qu'à eux  de la violence, du sang,de l'holnneur et de la mort. sans doute à cause des taureaux.!

Intégrés dans une équipe de "trompent la mort", Rodrigo et Nixolas avaient appris la ruse, le guet-à-pens, l'égorgement silencieux, au coeur de la nuit ou sous le soleil le plus brûlant. Et aussi, au milieu des landes arides, la balle tirée dans la nique d'un blessé agonisant. sachant qu'une heure plus tard, ils pourrainet de bourreaux devenir victimes !
Ils agissaient ensemble, se séparant le moins possible. Rodrigo, avec son instinct sauvage, avait insufflé dans les veines de Nicolas, le goût de tuer des hommes, comme il aimait tuer les taureaux. Avec une violence qui montait de ses tripes, et rejaillisait, la nuit venue, au creux de leurs caches poussièreuses, au milieu des ruines, en étreintes encore plus suavages et amoureuses, sachant qu'elles seraient peut-être les dernières. Ils étaient devenus des fauves.

Pour Rodrigo, massacrer du bourgeois franquiste était une revanche qu'il assumait d'instinct, au nom  de plusieurs générations de semi-esclaves, vivant au coeur de la pauvreté, le nez dans la poussière de terres arides, et dans l'humiliation.
Pour Nicolas, devenu coeur de pierre, encouragé par son ami,depuis le rejet familial, se vengeait de son père avec une délectation morbide. Qui le jetait, certains soirs, sur sa couverture percée, le désespoir au coeur, très vite atténué par les rugueuses étreintes de Rodrigo.
Depuis leur blessure commune, à Béziers, ils étaient extrêmement prudents dans leurs attitudes de l'un vers l'autre. Alors que leur entouragez, charrié dans le courant quotidien de la violence et du sang, se moquait bien des contingences de ce genre.Tous baignés qu'ils étaient, dans les spasmes du viol de leurs victimes, hommes ou femmes laissés pantelantes et souillées, lorsqu'elles n'étaient pas mortes égorgées pour économiser les balles !
Du Nord au Sud de l'Espagne, suivant les ordres reçus, ils se déplaçaient, le plus souvent de nuit, pour aller "faire justice" dans les somptieuses résidences aristocrates ou bourgeoise.
Sana même avoir un regard pour les trésors au pied desquels ils laisaient les corps de leurs victimes, férocement mutilées !
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