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22 mai 2007 2 22 /05 /mai /2007 09:22
Ayant retiré l'un de ses mocassins, Nadia regardait ses ravissants orteils s'agiter au soleil en en devinant la troublante moiteur. Plus haut, s'étiraient ses jambes bronzées dont le haut des cuisses disparaissait sous une mini jupe de cuir blanc. Plus haut encore, s'échancrait un chemisier orenge, ouvert jusqu'au nombril et cachant, à peine deux seins nus. En cette fin d'après midi, elle était assise à la terrasse ensoleillée d'un café de Naples, situé en bordure d'une mer qui commençait à étinceler qous l'effet du soleil déclinant.

Derrière ses lunettes de soleil, elle observait, discrètement, son entourage, et surveillait, du coin  de l'oeil  l'homme qui était la cible de sa nouvelle mission:  Grand, brun, l'oeil très bleu dans un visage bronzé, le torse velu apparent derrière une chemise rouge ouverte jusqu'à la taille. Une grosse chaîne d'or autour du cou et une gourmette du même métal au poignet! Giovanni était le cliché même du bellâtre italien, sûr de lui et de son physique! Le sourirre éclatant, ne comptant plus ses conquête.,Encore plus macho que prétentieux, mais avec un atout supplémentaire dans cette ville damnée mais si belle!
Il était le "capo" d'une des branches de la Camora, et de ce fait, maître et seigneur d'un petit empire qu'il asservisait et tyrannisait à merci, tout en y trouvant les substantiels profits qui lui permettaient de rouler carosse de sport, de s'habiller et de se chausser luxueusement et de se prendre pour le nombril de la terre! Tout ce que Nadia détestait le plus au monde en matière d'individu doté d'un sexe masculin!!!!!

Assis non loin d'elle, Giovanni avait, naturellement, remarqué cette superbe fille aux cheveux noirs coupés très courts. Après un moment, n'y tenant plus, il se tourna vers elle et, nanti de son sourire le plus ravageur il commenta.....-" Que bella!"
Nadia sachant que le compliment lui était destiné se tourna vers lui et, lentement, retira ses lunettes de soleil, dévoilant, ainsi, ses yeux bleu-pâle qu'elle avait habillé, pour l'occasion, d'un regard à la fois pudique et admiratif. En souriant elle répondit avec son accent tellement séduisant:....-"Je suis française!"
Instantanémént, la maquereau mordit à l'hameçon, se leva,ey s'asseyant à son côté, comme en terrain conquis,lui offrit à boire.
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