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13 février 2008 3 13 /02 /février /2008 07:48
Le même jet privé, les mêmes pilote et copilote les ramenèrent vers l'Europe, avec des sourires entendus en constatant que les jeunes femmes, quoique parfaitement correctes, se mangeaient des yeux et avaient les doigts entrelacés.
Elles parlaient à voix presque basse, et Aurélia proposa à son amie de passer prendre, dès l'atterrissage,une partie de ses affaires, dans son appartement, puis de venir s'installer directement chez elle ;

Cyrielle, si heureuse de cette proposition sentit son regard se brouiller des larmes du bonheur  ! Soudain, alors qu'elle regardait par le hublot la mer moutonnante des nuages blancs survolés, Aurélia sentit, sur ses lèvres le contact de deux doigts caressants et humides  d'une moiteur familière. Très doucement, elle entrouvrit la bouche pour retrouver la saveur de ces doigts  amoureux, imprègnés de cyprine, qu'elle recueillit en fermant les yeux et en serrant ses cuisses l'une contre l'autre, tant le désir les envahissait, sans même que les doigts voyageurs cherchent à s'y insinuer.
Cyrielle murmura: -"Aurélia je t'aime!'" La réponse arriva, elle aussi murmurée: -" Tu vas voir comme nous allons être heureuses!'
Déjà, dans leurs têtes, se mêlaient la vie de tous les jours, la tendresse,  et les impératifs du travail, car Cyrielle avait beaucoup d'heures de vol à effectuer , pour l'Emir;à tous moments du jour et de la nuit.

Mais le plus marquant fut l'accueil reçu par Aurélie, au bureau ! Les uns se manifestant avec amitié, d'autres étant verts de rage, d'autres encore, grossiers et même triviaux, ce qui correspondait bien à l'image de ces gagne-petits, débiles  mais prétentieux, imbus de ce métier, aussi difficile que décevant, surtout lorsqu'il est honnêtement accompli ! Et murmurant dans son dos car elle était venue présenter Cyrielle comme son amie: -"Et en plus elle est gouine!"

Le retour à la maison fut, aussi, un peu décevant, car "Tim" ne reconnaissait plus Aurélia qu'il avait si peu vue, mais découvrait Cyrielle nouvelle venue aux gestes affectueux à qui il faisait fête.
Et puis, le soir venu, il se retrouva au pied du lit avec deux femmes, deux corps, deux parfums; Tout celà était nouveau, mais très excitant pour lui !

Après le voyage et toutes les festivités d'accueil au bureau pour Aurélia la gagnante, après les nuits de folies antérieures, le sommeil les saisit très vite, tendrement blotties dans les bras l'une de l'autre, les sens apaisés. Tim se sentit frustré de caresses et de baisers.

Lorsqu'elles s'éveillèrent, sous les rais du soleil et le pépiement des oiseaux, Tim s'était installé au centre du lit, et à moitié cassé en deux, la patte avant droite tendue au maximum, il lêchait avec vigueur et conviction sa flèche rouge en pleine érection ! D'abord indignées à cette vue, l'effet fut, pourtant, instantané chez les deux femmes qui sentirent le début d'une moiteur partagée, car leurs cuisses étaient entremêlées et leurs toisons crépues collées l'une à l'autre.
Un regard échangé suffit à devoiler leur trouble commun devant ce spectacle, mais d'un grand mouvement de jambes, elles chassèrent Tim de leut lit, qui s'enfuit penaud et en jappant d'indignation. Elles restèrent enlacées et plus amoureuses que jamais !            
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