6 novembre 2008
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En entendant les propos de Jérôme, elle les trouva discourtois mais en partie perspicace, ce qui est le propre des amoureux jaloux. Elle décida de lui rendre la monnaie de sa pièce et contre attaqua, mais en cherchant, elle aussi, à le troubler !
-"Une nuit de délire?Oh oui ! Je l'ai eue ! Pour la première fois et follement intense, même en y laissant mon hymen ! Mais aucune brouille. seulement une interrogation sur cette nuit-là, face aux sentiments que vous semblez éprouver pour moi, et qui me touchent ! Voilà pourquoi vous me voyez perturbée !"
Jérôme retint la dernière phrase. Ainsi Valentine était troublée par l'aveu qu'il lui avait fait, de ses sentiments et de son désir. Il en éprouva une onde de plaisir lui envahissant les reins. S'approchant d'elle, il lui prit la main et y posa ses lèvres :-" Oui Valentine, je vous ai dit la vérité: Je suis amoureux de vous et prêt à vous le prouver en vous demandant si vous accepteriez de devenir ma compagne, au lieu de rester mon intendante ? Si mon coeur vous est déjà acquis, je suis prêt et même impatient, de vous accueillir la nuit auprès de moi. Si, au contraire, vous préfèrez vivre avec Ludovic, j'en serais très malheureux, mais je ne ferais rien pour vous empêcher de partir le rejoindre !"
Valentine encaissa le choc de cette déclaration renouvelée, assortie d'un ultimatum qui voulait dire: -"Ou tu deviens ma compagne, ou tu t'en vas rejoindre celui qui, cette nuit, est devenu ton aman!"
Du coup, elle était en plein désarroi et ne savait comment répondre à cet homme, plein de bonnes intentions, de qualités intellectuelles indébiables et peut-être sexuelles, mais qui la mettait au pied du mur, et sur un grill, tout droit posé sur des charbons ardents !
En considérant l'endroit où il vivait et où elle évoluait chaque jour en l'entretenant, elle se disait qu'elle en ferait bien sa tanière. Se retrouvant, le soir venu, blottie contre lui au creux des draps frais qu'elle avait repassés la veille. Mais en évoquant la nuit précédente, vécue dans un studio étriqué et délabré, non pas blottie mais délirante et totalement offerte dans le bras de Ludovic, elle ne savait plus où donner de la tête ni du corps, ni du coeur ! Avec un brin d'amertume et d'ironie, elle songeait que l'idéal aurait été de fondre les deux hommes dans un même moule. Alors que, juste au même moment, l'un lui offrait la sérénité et la sécurité, alors que l'autre lui avait fait découvrir la douceur la poésir et l'envolée vers le Nirvana, mais dans une insécurité et une précarité totales ! Elle sourit intérieurement en évoquant la fable "Le loup et le chien!"
En bonne logique amoureuse et féminine, dans une situation de ce genre, une femme choisit,généralement, le chemin de l'amour, même s'il est semé des épines de l'incertitude. Mais pour Valentine le parcours déjà vécu de sa vie la marquait profondément : Une enfance paysanne terriblement perturbée par un père tripoteur et incestueux. Une adolescence de petite vendeuse dans une crèmerie, couchant dans un cagibi sous l'escalier. Puis une vie moins austère mais solitaire, poursuivie par les assiduités d'une femme, dans l'univers de la couture, qui lui avait appris ce qu'était une existence de besogneuse et d'esseulée !
Si elle choisisait le chemin de l'amour, elle allait replonger, avec Ludovic, dans le sillon de la pauvreté enrobée dans des sentiment amoureux pimentés de plaisir physique, mais logée à l'enseigne des trainent-misère Alors qu'avec Jérôme, elle aurait la vie d'une bourgeoise aisée dépourvue de soucis matériels !
-"Une nuit de délire?Oh oui ! Je l'ai eue ! Pour la première fois et follement intense, même en y laissant mon hymen ! Mais aucune brouille. seulement une interrogation sur cette nuit-là, face aux sentiments que vous semblez éprouver pour moi, et qui me touchent ! Voilà pourquoi vous me voyez perturbée !"
Jérôme retint la dernière phrase. Ainsi Valentine était troublée par l'aveu qu'il lui avait fait, de ses sentiments et de son désir. Il en éprouva une onde de plaisir lui envahissant les reins. S'approchant d'elle, il lui prit la main et y posa ses lèvres :-" Oui Valentine, je vous ai dit la vérité: Je suis amoureux de vous et prêt à vous le prouver en vous demandant si vous accepteriez de devenir ma compagne, au lieu de rester mon intendante ? Si mon coeur vous est déjà acquis, je suis prêt et même impatient, de vous accueillir la nuit auprès de moi. Si, au contraire, vous préfèrez vivre avec Ludovic, j'en serais très malheureux, mais je ne ferais rien pour vous empêcher de partir le rejoindre !"
Valentine encaissa le choc de cette déclaration renouvelée, assortie d'un ultimatum qui voulait dire: -"Ou tu deviens ma compagne, ou tu t'en vas rejoindre celui qui, cette nuit, est devenu ton aman!"
Du coup, elle était en plein désarroi et ne savait comment répondre à cet homme, plein de bonnes intentions, de qualités intellectuelles indébiables et peut-être sexuelles, mais qui la mettait au pied du mur, et sur un grill, tout droit posé sur des charbons ardents !
En considérant l'endroit où il vivait et où elle évoluait chaque jour en l'entretenant, elle se disait qu'elle en ferait bien sa tanière. Se retrouvant, le soir venu, blottie contre lui au creux des draps frais qu'elle avait repassés la veille. Mais en évoquant la nuit précédente, vécue dans un studio étriqué et délabré, non pas blottie mais délirante et totalement offerte dans le bras de Ludovic, elle ne savait plus où donner de la tête ni du corps, ni du coeur ! Avec un brin d'amertume et d'ironie, elle songeait que l'idéal aurait été de fondre les deux hommes dans un même moule. Alors que, juste au même moment, l'un lui offrait la sérénité et la sécurité, alors que l'autre lui avait fait découvrir la douceur la poésir et l'envolée vers le Nirvana, mais dans une insécurité et une précarité totales ! Elle sourit intérieurement en évoquant la fable "Le loup et le chien!"
En bonne logique amoureuse et féminine, dans une situation de ce genre, une femme choisit,généralement, le chemin de l'amour, même s'il est semé des épines de l'incertitude. Mais pour Valentine le parcours déjà vécu de sa vie la marquait profondément : Une enfance paysanne terriblement perturbée par un père tripoteur et incestueux. Une adolescence de petite vendeuse dans une crèmerie, couchant dans un cagibi sous l'escalier. Puis une vie moins austère mais solitaire, poursuivie par les assiduités d'une femme, dans l'univers de la couture, qui lui avait appris ce qu'était une existence de besogneuse et d'esseulée !
Si elle choisisait le chemin de l'amour, elle allait replonger, avec Ludovic, dans le sillon de la pauvreté enrobée dans des sentiment amoureux pimentés de plaisir physique, mais logée à l'enseigne des trainent-misère Alors qu'avec Jérôme, elle aurait la vie d'une bourgeoise aisée dépourvue de soucis matériels !